Handball : après son nul contre Villeneuve-Loubet, le Roc doit se reprendre à domicile face à Avignon

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  • Pour l’instant, Rodez-Onet figure au 5e rang de N2, avec 14 points et trois victoires en six matches.
    Pour l’instant, Rodez-Onet figure au 5e rang de N2, avec 14 points et trois victoires en six matches. Centre Presse - Jean-Louis Bories
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Le Roc reçoit samedi, à 19 heures, Avignon, à l’Amphithéâtre pour son premier match après sa contre-performance à Villeneuve-Loubet (25-25). Un résultat que le coach Geslan avait alors qualifié de "faute professionnelle". Le capitaine de l’équipe, Robin Besset, revient sur ce nul et se projette sur la suite de la saison, à commencer par ce samedi.

Quel est votre sentiment, une semaine après avoir raté la victoire contre Villeneuve-Loubet, alors que vous maîtrisiez la rencontre ?

Il y a encore énormément de frustration, parce que, comme souvent, c’est un match qu’on avait en main, mais qu’on n’a pas réussi à tuer. Encore une fois, on a paniqué. Parfois, on a tendance à ne plus trop jouer avec la tête, donc je suis très, très frustré. On progresse, mais sur ça, on a encore un peu de mal. C’est un point laissé en route…

Si on regarde le positif, on a fait une première mi-temps et un début de deuxième corrects, avec une bonne défense. Mais notre jeunesse et notre inexpérience nous font encore perdre des points qu’on a en main, c’est dommage.

Selon vous, c’est donc le manque d’expérience du groupe qui joue sur vos performances ?

Je crois, oui. Même si on a des joueurs d’expérience dans l’équipe, c’est collectivement qu’il nous en manque, je pense. J’ai confiance en tout le monde dans le groupe, je sais de quoi on est capables. On savait très bien que ce serait loin d’être parfait pendant la première partie de saison, jusqu’à Noël. On n’a pas encore ces automatismes, à deux, trois joueurs, pour de temps en temps s’appuyer sur des petites relations de confiance et marquer les quelques buts qui font que tu passes une fin de match un peu plus tranquille. Ça vient, mais ce n’est pas encore ça.

Que vous a dit votre coach à la fin de ce match ?

Lui aussi, il était très déçu. Et à raison, car ce match, je pense qu’on le joue dix fois, on fait le nul qu’une seule fois. Il a insisté sur le fait qu’on était au sixième match de la saison, et qu’il fallait qu’on commence à grandir. On ne peut pas finir les matches de cette manière toute la saison. Ce n’est pas possible.

Vous annonciez vouloir être premiers et monter en N1. Et vous êtes actuellement cinquièmes. Pensez-vous que vos objectifs sont encore réalisables ?

Mathématiquement, bien sûr que c’est encore jouable. On est encore dans le coup. On a l’équivalent de deux défaites sur le leader, Aix, qu’on n’a pas encore joué. Je pense que, eux, ils ne vont pas laisser trop de points en route. Je les vois bien faire 10/10 jusqu’à Noël vu leur calendrier. J’espère que leur première défaite sera, au plus tard, à Rodez, le 21 janvier.

On essaie de ne pas trop penser au classement. On joue nos matches, et on se concentre sur nous-mêmes. De toute façon, ce n’est pas compliqué, il faut gagner tous les matches si on veut être premiers. La saison sera longue, donc l’important, c’est de rester au plus près d’eux, et on verra le 21 janvier si on est capables de battre les meilleurs chez nous.

C’est donc important pour vous de vous relever dès ce samedi à la maison et que l’écart ne grandisse pas…

Exactement. On a une obligation de gagner à l’Amphi, d’autant plus que ce sera une belle soirée, avec les jeunes avant nous et les filles après.

Avignon avait mal débuté sa saison, mais commence à prendre des points (deux victoires sur les trois derniers matches, NDLR). Ça sera un beau match, qu’il faudra gagner, et si possible avec la manière.

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