Automobile : Julien Marty, première au rallye de Rignac !

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  • Julien Marty a pris les devants d’entrée pour ne plus les lâcher.
    Julien Marty a pris les devants d’entrée pour ne plus les lâcher. CPA - JLB
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Serge Carrière

Vainqueur de deux des trois spéciales au menu de la 3e édition du rallye de Rignac ce samedi, le Lotois Julien Marty (DS3) a inscrit son nom au palmarès de l’épreuve pour la première fois.

Dès la première spéciale lors de laquelle les pilotes sont restés sages pour ne pas commettre l’irréparable alors que l’humidité de la nuit était encore présente, Julien Marty, Citroën DS 3 R5, a pris la tête de l’épreuve pour ne plus la lâcher jusqu’au podium final ; et cela malgré la pression constante exercée par le Ruthénois Vincent Leduc (Alpine A110), qui lui a collé à la roue, pour au final prendre la place de dauphin à moins de cinq secondes du vainqueur.

Un premier départ raté qui coûte cher

Un écart qui en dit long. C’est en tout cas vraisemblablement dans ce premier passage long de 13 bornes que le Lotois a assuré sa victoire en prenant un peu plus de… quatre secondes au Ruthénois qui avait, lui, calé au départ !

Un départ raté qui lui a certainement coûté la plus haute marche du podium tant il est resté au contact du leader sur les spéciales suivantes ne concédant qu’une grosse seconde sur la 2e et signant le scratch sur la dernière lors de laquelle, malgré une route qui s’était relativement dégradée, il pulvérisait le temps réalisé par le leader dans la précédente.

Derrière ce duo d’intouchables, le Toulousain Ayrton Lechartier (Fabia R5) et le Lotois Mickaël Lobry (Lancer Evo X) se disputaient la troisième marche du podium. Une place que le Toulousain semblait assurer, mais c’était sans compter sur la fougue de Mickaël Lobry qui s’en emparait lors de la dernière boucle. Quant au Bozoulais Jean-Michel Da Cunha, il ne pouvait faire mieux que cinquième, en proie à quelques ennuis mécaniques sur sa Ford Escort Cosworth.

Les nombreux spectateurs qui avaient profité de cette journée quasi printanière pour se rendre en bord de route se sont régalés tant le suspense a été intense pour le podium. Mais au-delà de la victoire finale, il y a eu également de belle bataille dans les différents groupes et Stéphane Vialettes, Citroën DS 3, s’est imposé en FRC4 devant La Clio de Matthieu Lheritier. Du côté du FRC5, c’est Jordan Issalys qui est allé le plus vite avec sa Clio devant celle de Rémi Jouines.

Fin de saison en Aveyron

Au final, la troisième mouture du rallye du Pays rignacois aura clôturé en beauté la saison aveyronnaise des rallyes ; ce qui a réjoui Nicolas Théron le président de l’ARVM, écurie organisatrice. " Tout s’est bien passé, aucun incident notable, une belle bataille indécise jusqu’au bout, de nombreux spectateurs et une météo au top. Que demander de mieux ? ", a-t-il dit. Mais une fois le podium et la remise des prix terminés, la journée était loin d’être achevée puisqu’un grand repas, convivialité légendaire de l’ARVM oblige, réunissant plus de 700 convives avait lieu dans la salle de l’Espace Jarlan pour clôturer en beauté.

 

ILS ONT DIT

Julien Marty, Citroën DS3 R5, vainqueur

"Si j’étais déjà venu en 2021 pour le rallye national (il avait alors abandonné à l’issue de la 3e spéciale), c’était ma première participation au rallye régional et je savoure cette première victoire car il y a eu une belle bataille avec Vincent Leduc. Cette formule de rallye qui regroupe tout sur deux jours et en un seul lieu est très intéressante et la spéciale qui nous a été proposée est superbe. Encore une fois, on ne peut que louer l’organisation de l’ARVM."

Vincent Leduc, Alpine A110, dauphin

"C’est dommage que je cale au départ de la première spéciale car le temps perdu ne se rattrape pas surtout sur des rallyes où le kilométrage des spéciales ne dépasse pas les 40 bornes. Mais j’ai pris beaucoup de plaisir et je n’ai rien lâché au volant d’une auto qui est vraiment super à conduire."

Jean-Michel Da Cunha, Ford Escort Cosworth, cinquième

"Nous sommes à notre place car il y avait vraiment un beau plateau et nous avons rencontré quelques ennuis mécaniques (une durite d’huile). Mais je ne me plains pas, comme à chaque fois, j’ai pris beaucoup de plaisir. Maintenant la saison est finie mais je ne sais pas, en décembre ou janvier j’aimerais bien essayer un rallye sur la neige. Il y en a quelques-uns dans les Alpes, alors on va voir."

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