Automobile : un plateau de choix au départ du rallye du Pays Rignacois

  • Avec 140 véhicules au départ, l’organisation a dépassé ses espérances.
    Avec 140 véhicules au départ, l’organisation a dépassé ses espérances. Archives Jean-Louis Bories
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Serge Carrière

Avec 140 engagés, 125 en moderne et 15 en VHC, le rallye régional du pays Rignacois a fait le plein de participants. La course, qui s’annonce pleine de suspense, débute ce samedi 12 novembre matin, peu après 8 heures.

Ils seront donc 140 à s’élancer samedi 12 novembre matin pour la troisième édition du rallye du pays Rignacois. Une épreuve qui se déroule en trois boucles de 24,750 km chacune dont 13,300 de secteur chronométrés. En effet, l’épreuve offre la particularité d’avoir plus de kilomètres de spéciales que de liaisons. C’est la même boucle qui sera parcourue à trois reprises avec un départ matinal à 8 h 08 pour la 1re spéciale et 14 h 54 pour la dernière, l’intermédiaire s’élançant à 11 h 31. "Nous avons remanié notre timing afin que tous les pilotes puissent disputer l’épreuve intégralement de jour", explique Nicolas Theron le président de l’ARVM l’écurie organisatrice.

Long de 13,300 km le tracé reprend une partie d’une spéciale retenue l’an passé pour le rallye national. Il propose toutes les caractéristiques d’une spéciale aveyronnaise avec de longs enchaînements, des passages serrés, du rapide et du sous-bois, où l’humidité matinale pourrait occasionner quelques frayeurs.

Un duel Da Cunha-Leduc ?

Du côté des concurrents, ils seront nombreux à se disputer la victoire et les places d’honneur. À commencer par les deux premiers de la dernière édition de 2019, à savoir le Bozoulais Jean-Michel Da Cunha, qui s’était imposé au volant de sa Ford Escort Cosworth, et le Ruthénois Vincent Leduc, qui prend aujourd’hui le départ avec une Alpine A110.

Mais attention, ils devront se méfier de pilotes comme le Lotois Julien Marty (DS3 R5) ou le Toulousain Ayrton Lechartier (Skoda Fabia R5). Sans oublier les autres pilotes de la catégorie R5 comme Hugo et Mickaël Caumes, Christophe Monzie ou encore Thierry Marcobal, qui viseront le top 5, et pourquoi pas le podium. Avec 125 concurrents au départ en moderne, la bataille s’annonce rude à tous les niveaux et les podiums de groupe et de classe seront âprement disputés. Du côté des VHC, avec 15 équipages au départ, le spectacle devrait également être au rendez-vous et les inconditionnels vibreront au passage des Porsches, Golf GTI et autres 205, 309 ou BMW.

François Pelamourgues, le come-back ?

Aujourd’hui, cinq ans après avoir disputé sa dernière course en compagnie de sa fille Marine, lors du rallye des Thermes 2017, au cours duquel le duo avait terminé 4e, François Pelamourgues revient en course. Toujours accompagné de sa fille, qui vient de décrocher le titre de championne d’Europe des copilotes des rallyes ERC aux côtés de Laurent Pellier.

"Ce sont les enfants qui ont insisté pour que je participe. Honnêtement je ne m’étais pas préparé à ça et cela restera un "One Shot". J’avais juste conduit la Clio d’Arthur (son fils) pour effectuer le rodage, sans faire de folie." Mais lorsque l’on connaît son tempérament de compétiteur, il y a fort à parier qu’il ne se déplace pas pour faire de la figuration : "J’ai fait quelques essais et je me suis lâché."

Dans un groupe où il y a de nombreux jeunes loups aux dents longues, l’ancien sera certainement la cible. "Je ne vais pas me laisser faire et je vais me donner à fond", conclut le quinquagénaire.

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