Les Aveyronnais Mathurin Braz et Clément Poirier, amis et associés pour le meilleur à Toulouse

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  • Mathurin Braz et Clément Poirier, amis d’enfance et désormais avocats associés à Toulouse.  Au bureau en semaine et sur le terrain le week-end où ils portent les couleurs du FC Cantou’lousain  aux postes – prédestinés pour des avocats – de défenseurs.
    Mathurin Braz et Clément Poirier, amis d’enfance et désormais avocats associés à Toulouse. Au bureau en semaine et sur le terrain le week-end où ils portent les couleurs du FC Cantou’lousain aux postes – prédestinés pour des avocats – de défenseurs. Reproduction Centre Presse - Mathieu Lacout
Publié le
A Toulouse, Emmanuel Pons

C’est une belle histoire d’amitié que vivent Mathurin Braz et Clément Poirier, eux qui se sont connus sur les bancs du lycée à Rodez. À 29 ans, ils sont désormais avocats associés au sein de leur cabinet à Toulouse, ville où ils se sentent bien même s’ils ont toujours l’Aveyron dans le cœur.

Ils sont tous les deux nés en 1993 et se sont rencontrés au lycée François-d’Estaing de Rodez. Ils avaient alors 15 ans et ne se doutaient sans doute pas, à l’époque, qu’ils seraient un jour avocats associés au sein du même cabinet toulousain.

Le premier, Mathurin Braz, a grandi à Ampiac, sur la commune de Druelle, est élève à l’école Saint-Joseph de Luc-la-Primaube puis au collège du même nom à Rodez et donc à François-d’Estaing comme le second, Clément Poirier, qui avait commencé sa scolarité à Rodez où il habite, à l’école Foch, au collège Fabre puis à Sainte-Marie.

Leur amitié naît donc en 2007 dans le lycée privé ruthénois.

Ils jouent ensemble au foot à Druelle – ils jouent d’ailleurs actuellement au FC Cantou’lousain, club toulouso-aveyronnais – et sont des habitués de la fameuse fête de Capelle, tous les premiers week-ends de juillet.

Ils prêtent serment en 2018

"Au début, j’hésitais entre avocat et commissaire de police – il faut aussi un Master en droit –, avoue Mathurin. Mais dès la première année d’étude, j’ai su que ce serait avocat."

"Moi, je voulais monter mon entreprise, être mon propre patron", précise Clément.

Le bac en poche, ils poursuivent leurs études en droit à Toulouse. Ils sont même voisins de palier dans le quartier Compans. Mathurin effectue sa 5e année à Aix-en-Provence. Ils obtiennent leur Master 2 en 2016 et sont officiellement avocats en décembre 2018 après avoir obtenu leur certificat d’aptitude à la profession d’avocat (Capa) et prêté serment devant la cour d’appel de Toulouse.

Mathurin se spécialise dans le droit du travail – il avait effectué un stage de droit social à la Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés (Fnath)- et obtient même un diplôme universitaire pour parfaire sa formation.

Clément choisit le droit de la construction immobilière et le droit des assurances qui découvre lors d’un stage à Bordeaux dans une compagnie d’assurances.

Chacun collabore quatre années dans différents cabinets avant de franchir le pas, de s’associer et de monter le leur, le 1er juillet dernier, installé boulevard Carnot à Toulouse.

La même vision du métier

"J’accompagne les salariés et les employeurs dans tous les litiges du quotidien. Il s’agit par exemple de négocier une rupture conventionnelle ou de conseiller une entreprise sur le volet social, de rédiger des accords, des contrats de travail", explique Mathurin Braz qui a aussi été occupé à rédiger des chartes de télétravail durant le confinement lié au Covid ou à déterminer les conditions et le montant pour le versement de la prime Macron. "Je suis autant dans le conseil que dans le contentieux, précise-t-il. Et je favorise toujours les règlements à l’amiable des litiges afin d’éviter de longues et coûteuses procédures." D’ailleurs, les tarifs sont "transparents" et le jeune avocat propose des "forfaits d’accompagnement".

Une pratique qu’il partage avec son associé Clément Poirier qui, lui aussi, privilégie "la voie amiable qui est plus rapide" dans son domaine de prédilection, à savoir le droit de la construction. Malfaçons, sinistres et litiges avec les assurances mais aussi conseil lors d’une transaction immobilière, la servitude ou le droit de passage, la fameuse garantie décennale… font partie de ses compétences.

"J’accompagne les particuliers qui achètent ou qui louent, les professionnels qui gèrent des sociétés foncières, des agences immobilières, des syndics, des entreprises de construction", explique-t-il. "Ce qui me plaît, c’est d’être souvent sur le terrain."

"On a la même vision du métier, confirment les deux associés, sur le traitement rapide des dossiers, l’accompagnement, la transparence et le conseil pour tendre vers un règlement amiable."

Bien dans leurs vies et leur travail

"Être réactif, c’est ce que les clients recherchent, appuie Mathurin Braz. On doit leur montrer qu’on suit leur dossier et qu’on le connaît bien."

Les deux amis qui n’ont pas encore 30 ans, désormais associés et installés dans leur cabinet toulousain, ne manquent ni d’ambition ni de projets. Avec même dans un coin de la tête l’idée d’ouvrir un cabinet secondaire à Rodez. Mais l’un comme l’autre, s’ils apprécient la campagne aveyronnaise, n’envisagent pas pour l’instant de quitter la Ville rose où ils se sentent bien, tant au niveau professionnel que personnel. D’ailleurs, Mathurin et sa compagne Sophie attendent un heureux événement prévu pour janvier prochain.

"Mais je ne passerai pas mes vieux jours en ville", avoue ce dernier. Clément confirme : "Je me verrais bien dans une maison perdue au milieu de nulle part". En Aveyron ?

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