Rodez. Rugby : Noé Bobet, l’audace de la jeunesse du nouvel ailier ruthénois

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  • Noé Bobet évolué pendant trois saisons à Colomiers avant de rejoindre Rodez.
    Noé Bobet évolué pendant trois saisons à Colomiers avant de rejoindre Rodez. Jean-Louis Bories
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Le Toulousain Noé Bobet, 18 ans, a été déterminant dans la victoire du Rodez rugby dimanche contre Moissac, en Fédérale 3. Une forte impression laissée par ce jeune pour qui le rugby a bien failli s’arrêter cet été, afin de se consacrer pleinement à ses études.

Noé Bobet n’est pas le seul artisan de la victoire 44 à 17 de Rodez contre Moissac, dimanche. Mais il en est, tout du moins, l’un des plus importants. Auteur des deux premiers essais de la partie, l’ailier de 18 ans a parfaitement lancé sa formation dans la quête de sa quatrième victoire de la saison. "J’ai eu de la chance. J’ai eu pas mal de ballons en début de première mi-temps, et j’ai réussi un coup de pied qui me permet d’aller marquer mon premier essai. Le deuxième, c’est Jean-Simon (Dressayre) qui me sert bien dans l’intervalle. Je n’avais plus qu’à courir et à aller marquer", détaille-t-il. Une manière modeste d’évoquer sa très bonne prestation d’ensemble et notamment son rush solitaire de quarante mètres, qui a offert ses cinq premiers points à la formation du Piton dès la sixième minute de jeu. "Noé, c’est comme s’il était là depuis tout petit. Il était sans complexe aujourd’hui (dimanche)", a souligné le capitaine Schramm à l’issue de la partie.

Worczynski, Vinuesa, Bobet : trajectoire commune

Avant dimanche, le nom de Noé Bobet n’était pas forcément celui auquel on pensait pour occuper l’aile ruthénoise. Il faut dire qu’il n’officiait que pour la deuxième fois avec l’équipe senior contre Moissac. "J’ai déjà fait un match contre Tournefeuille à Paul-Lignon, mais j’avais eu un choc à la tête et j’avais dû sortir à la 35e minute", précise celui qui a évolué avec la B le week-end passé.

Tout droit venu des Crabos de Colomiers, le parcours de Bobet jusqu’à sa signature à Rodez en septembre n’a rien de classique. Déjà, parce que personne n’est allé le chercher. Son arrivée est, en effet, due à un coup de poker de sa part, qui s’est avéré payant : " Pour mes études en STAPS (option kinésithérapeute), je suis parti à Rodez et je me suis retrouvé sans club, tout comme Maxime Worczynski et Aymeric Vinuesa (sur la feuille de match dimanche), qui étaient avec moi à Colomiers. J’ai envoyé un message au club. Patrick Furet m’a répondu et m’a dit qu’il souhaitait nous accueillir. Ça s’est fait très rapidement. " Et ça, il ne s’y attendait pas forcément. "Pour mon avenir, je savais que je devais venir à Rodez. Je m’étais donc mis en tête que j’allais sûrement devoir arrêter le rugby pour mes études. Mais c’était dur de me dire ça, car c’est une passion avant tout. Je suis content qu’on ait pu rebondir ici", avoue-t-il, soulagé.

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