Etats-Unis : sans surprise, Trump annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2024

  • Donald Trump s'est exprimé devant ses partisans durant plus d'une heure.
    Donald Trump s'est exprimé devant ses partisans durant plus d'une heure. MAXPPP - CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH
Publié le
Centre Presse Aveyron avec Reuters

L'ex-président américain Donald Trump a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de 2024, espérant ainsi couper l'herbe sous le pieds à ses éventuels rivaux républicains.

L'ancien président américain a annoncé sa candidature lors d'un discours prononcé depuis sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, une semaine après les élections de mi-mandat, lors desquelles les républicains ont obtenu moins de sièges au Congrès qu'espéré. Donald Trump s'est exprimé pendant un peu plus d'une heure devant des centaines de ses partisans réunis dans une salle de bal dans laquelle étaient disposés des dizaines de drapeaux américains.

"Rendre sa grandeur à l'Amérique"

"Afin de rendre sa grandeur à l'Amérique, j'annonce ce soir ma candidature à la présidence des Etats-Unis", a déclaré Donald Trump. L'ancien chef d'Etat a critiqué la présidence de Joe Biden, tout en mettant l'accent sur ce qu'il a décrit comme les réussites de son mandat. "Il y a deux ans, nous étions une grande nation, et bientôt, nous serons de nouveau une grande nation", a-t-il dit. Alors qu'on lui demandait s'il avait une opinion sur l'annonce de Donald Trump, le président américain a déclaré: "Pas vraiment." Joe Biden a diffusé une vidéo critiquant le bilan de Donald Trump sur Twitter.

Décourager ses potentiels rivaux

La candidature de Donald Trump, annoncée bien plus tôt que de coutume, montre sa volonté de décourager ses potentiels rivaux de se lancer dans la course à la Maison blanche, notamment le gouverneur de Floride Ron DeSantis, ou son ancien vice-président Mike Pence. Donald Trump s'est activement impliqué dans les élections de mi-mandat, soutenant certains candidats qui soutenaient la théorie de l'élection présidentielle "volée". Nombre d'entre eux ont toutefois été battus dans les urnes, notamment pour des postes cruciaux de sénateurs. Les républicains, qui ont vu la majorité au Sénat leur échapper, semblent toutefois bien partis pour prendre le contrôle de la Chambre des représentants. 

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