Il y a Maruéjouls et Maruéjouls
Suite à notre article sur les grands banquets d’autrefois et la venue d’Emile Maruéjouls à Decazeville, député et ministre, au début du XXe siècle (cf notre édition du 30 octobre), Alain Alonso, maire adjoint, apporte une rectification. La rue qui porte le nom de Maruéjouls, à Decazeville, n’a pas été dédiée à Emile Maruéjouls mais à Antoine Victor Prosper Maruéjouls.
"Né à Aubin, il décède à Decazeville le 12 avril 1869, à l’âge de 67 ans, chez lui, au "Pont d’Iéna" c’est-à-dire au bas de la rue Gambetta actuelle, à hauteur grosso-modo du croisement avec la route de Bonissard. Médecin, notamment pour la Compagnie des houillères et fonderies de l’Aveyron, il lègue à son décès 10 000 francs au bureau de bienfaisance de Decazeville (l’ancêtre du CCAS actuel) et 1 500 francs à la paroisse. Il était veuf de Marie Geneviève Adèle de Cantalou de Marmiès", complète l’élu decazevillois. Le nom de Maruéjouls à la rue decazevilloise a été attribué en tant que bienfaiteur lors d’une délibération du conseil municipal de la fin du XIXe siècle, qui avait engagé les dénominations des voies de la ville, comprenant entre autres les rues Cayrade, Gambetta, Lassalle, la place Decazes, etc.
Toutefois, on donna le nom d’Emile Maruéjouls à l’école de Fontvergnes (qu’il avait inaugurée en 1904), une appellation qui n’a d’ailleurs jamais bien pris…".
à cet article à partir de


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