Football : avant Didier Santini, ils ont aussi entraîné Rodez sur ces vingt-cinq dernières années

Frédéric Hantz (1998-2001)

Après le dépôt de bilan de 1993, le club vit une période d’instabilité, avec la menace de problèmes financiers. C’est dans ce contexte que Hantz est nommé entraîneur en 1998, en CFA, tout juste après avoir arrêté sa carrière de joueur. La 4e place décrochée en 2000 donne des envies de National mais le club, instable en coulisses, descend un an plus tard.

Daniel Périault (2001-2003)

Pour son second passage sur le banc ruthénois (après 1993-1994), Périault débarque dans un contexte délicat. Après la 5e place de la première saison, Rodez enchaîne sur une saison galère et évite la descente en DH au goal-average…

Régis Brouard (2003-2006)

L’entraîneur du renouveau. Le jeune retraité et ancien joueur du Raf époque Michel Poisson a été nommé par la nouvelle direction Nesson-Gayrard-Mori, dont l’ambition était de débuter un cycle plus vertueux. Régis Brouard a mis sur pied une équipe au jeu attrayant et a obtenu la montée en CFAdès la première saison. De quoi faire vibrer de nouveau Paul-Lignon, avec aussi un 32e de finale contre Metz (1-2), en 2005. Ensuite, le Raf a échoué deux fois de peu pour la montée tant espérée en National.

Franck Rizzetto (2006-2011)

Une montée et une épopée inoubliable. Après avoir raccroché les crampons, l’ancien meneur chouchou de Paul-Lignon a enfilé le costume de coach. Sous ses ordres, le Raf s’est hissé en National (2007) et a obtenu la plus prestigieuse victoire de son histoire, contre le Paris Saint-Germain (3-1 ap), avec une épopée achevée en quart de finale, en 2009 à Rennes (2-0). La fin a été moins glorieuse, avec une relégation en CFA (2011).

Rui Pataca (2011-2012)

Pour sa première expérience d’entraîneur, la mission du Portugais était claire : la remontée immédiate. Le Raf a échouéà la 2e place, assez loin de la surprise Uzès, et son aventure en Aveyron s’est terminée en début de saison suivante, après seulement cinq matches, sur un goût d’échec.

Franck Plenecassagne (2012-2015)

Arrivé à la rescousse, le technicien qui avait hissé les Rafettes en Division 1 a joué les pompiers en assurant le maintien. Confirmé par la suite, il est passé près de la montée (2e) et a vécu les joies d’un 32e de finale contre Montpellier en 2014. La saison suivante a été bien moins favorable. En lutte constante pour le maintien, il a laissé sa place à dix journées de la fin, quelques jours après un coup de sang contre un de nos journalistes.

Laurent Peyrelade (2015-2022)

Son aventure avait mal commencé, avec une descente sportive en 2016. Finalement, le Raf a été repêché en CFA. Le début d’une ascension fulgurante, puisqu’avec Peyrelade, Rodez a connu deux montées, en National en 2017 puis en Ligue 2 deux ans plus tard. En ajoutant trois maintiens à ce niveau, il a laissé une empreinte de géant dans l’histoire sang et or. Et cela malgré une sortie surprise, il y a deux semaines.