Decazeville. Le repas "mythique" des Anciens du Sporting

  • Ils sont venus, ils étaient encore tous là, ou presque.
    Ils sont venus, ils étaient encore tous là, ou presque.
Publié le
philippe cauffet

Depuis 71 ans, ils se retrouvent pour entrer dans une mêlée gastronomique unique en son genre.

Soixante et onze ans. Soixante et onze ans que les anciens du Sporting se retrouvent, un samedi de novembre, pour refaire les matches, les saisons mais surtout pour communier, se retrouver dans une chaleureuse ambiance qui n’a simplement rien à voir avec un traditionnel repas d’avant-match, où souvent la pression est palpable jusque dans les assiettes.

Samedi dernier, sous le chapiteau du stade Camille-Guibert, les anciens se sont trouvés une soixante et onzième fois avec à la baguette un ancien du SCD, également restaurateur, Philippe Astor. De la diététique au programme de la journée où plus de soixante-dix anciens joueurs et dirigeants ont englouti, sans effort, un gargantuesque repas. Il faut dire que le menu est traditionnel et, s’il varie sur les viandes, reste toujours fidèle à ce premier repas des anciens dégusté à Maurs, en novembre 1951. Il était alors trente-trois attablés autour de quelques illustres de l’époque devenus champions de France en 1937 en division Excellence en battant, assez largement, Cognac 6 à 3. Mais aujourd’hui, le plus important était de se retrouver après deux années passées à ronger un os attendant les levées des restrictions sanitaires.

Mais où est donc passée la fouace de Saint-Cyprien ! ?

Mais revenons au repas, car s’ils ont, eux tous, de sacrées performances sur les pelouses, l’exploit du jour était d’avaler la gamelle d’estofinade accompagnée d’une soupe de vermicelles, d’une poule farcie, pour finir par un canard aux olives agrémenté de haricots verts au beurre, d’une salade (la caution verte) et terminer par le fromage et une île flottante.

Seule véritable ombre au tableau, certainement une faute d’arbitrage, l’absence de sanction pour l’oubli d’un morceau de fouace de Saint-Cyprien qui fait toujours plaisir à déguster, juste histoire de pousser le reste.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce n’est pas là qu’on refait les saisons passées. On se connaît tellement bien, on s’apprécie tellement que le rugby passe, un temps au second plan, mais même s’il n’est pas nommé, il reste toujours présent autour de la tablée. Ceux qui reviennent aux pays pour l’occasion s’enquérissent, tout de même de la dernière saison, des phases finales, de la montée et du bon début de championnat de LEUR équipe. Mais "Les Anciens", comme ils se nomment, n’oublient jamais d’où ils viennent, où ils ont commencé à tâter de la gonfle. Aussi, c’est l’occasion de remettre un chèque à RBOA par l’intermédiaire du président Lilian Rez et du trésorier Jean-Luc Gaillac.

Une chose est sûre, les valeurs ne se perdent pas à Decazeville, elles se transmettent et tout le monde s’est levé de table en se disant, à dimanche pour la venue de Vichy mais également à l’année prochaine pour un soixante douzième exercice qui demande, courage, abnégation et surtout bonne digestion.

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