Fou de l'AS Monaco, le Ruthénois François Fernandez collectionne plus de 400 maillots portés

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Rui DOS SANTOS

Né à Rodez, ce trentenaire est installé à Montpellier depuis douze ans, où il est directeur commercial de Connect Occitanie, groupe qui possède diverses enseignes dans la région. Paco est aussi un grand fan de football. Joueur durant dix saisons au sein du club ruthénois, il s’est ensuite lancé dans la collection de maillots de Monaco, ayant été portés. Son musée en compte plus de 400 ! Il était "comme un fou" à l’issue du tirage au sort de la coupe de France.

Quelle est la différence entre un maillot porté et un maillot replica ? François Fernandez maîtrise : "L’étiquette déjà est différente, la matière aussi et le logo n’est pas brodé mais un peu en 3D. C’est assez évident et puis, je connais les tailles des joueurs". Il parle d’ailleurs d’une expérience personnelle : "Je ne me suis fait avoir qu’une seule fois ! J’avais acheté, en 2006, un maillot de l’Italien Christian Vieri mais il m’est arrivé en taille M...".

Il est incollable sur le sujet. Et pour cause, puisque, après un certain Julien, qui vit en Bourgogne, François Fernandez est le deuxième collectionneur de l’Hexagone de maillots de football de Monaco ! Tous portés. Il en possède plus de 400 dans sa maison héraultaise, transformée peu à peu en musée.

Il a vu le jour à Rodez, en 1986, à mi-chemin entre les deux villes d’origine de ses parents, Millau pour sa mère et Decazeville pour son père. Son baccalauréat série S en poche, décroché au lycée François-d’Estaing, il a choisi de s’orienter dans le commerce : EGC à la CCI de Rodez, puis Bordeaux, où il a obtenu son diplôme mais aussi son premier poste. Il a ainsi passé trois années chez Orange, avant de s’installer, voilà douze ans, à Montpellier. Il est directeur commercial de Connect Occitanie, un groupe qui compte plusieurs boutiques Darty, SFR, Fnac connect (dont celle de Rodez) et dont le siège est à Balaruc, près de Sète.

S’il est "plutôt sédentaire" dans son activité professionnelle, ce n’est pas du tout le cas pour sa passion. Celle du ballon rond. Il a chaussé les crampons à l’âge de 8 ans, alors qu’il fréquentait l’école primaire Saint-Paul, proche du stade Paul-Lignon, encouragé par son pote Clément Loubière. Il a ainsi défendu les couleurs ruthénoises jusqu’à son départ pour étudier à la Ville rose, goûtant, notamment, aux joutes en 15 ans Nationaux.

Le seul de cette génération à avoir percé chez les seniors est Loïc Tulsa, qui a joué en CFA avec le Raf. Il est d’ailleurs toujours "un fidèle supporter" des pensionnaires de Ligue 2 : "Je suis de près tous les résultats, je regarde les matches à la télé, j’ai été les voir à Nîmes et je viens chaque année à quatre ou cinq reprises à Paul-Lignon. C’est mon club de toujours".

Derrière Monaco aux quatre coins de l'Europe

Mais, depuis un peu plus d’un quart de siècle, il en a donc un deuxième, Monaco en l’occurrence. Il confirme volontiers : "Je suis un supporter inconditionnel. Même en Ligue 2, je ne les ai jamais lâchés. En quinze ans, j’ai dû manquer dix matches. Je vais les voir en Italie, en Allemagne, en Angleterre".

Il était présent le 26 mai 2004, à Gelsenkirchen, pour la finale de la Ligue des champions contre le Porto de José Mourinho. Il n’a pas oublié : "C’était quinze jours avant le bac. Je suis parti en train de nuit jusqu’à Paris, puis en bus, avec un groupe de supporters, jusqu’en Allemagne. Pour prendre 3-0 !". Son amour pour Monaco est... tunique. Bien plus fort que le simple rectangle vert. Tout a commencé en 1997, l’année du sixième titre des hommes du Rocher. Ali Benarbia a été sa première idole.

"J’ai alors pris l’habitude d’aller voir les joueurs à l’hôtel les matins de match et de les attendre à leur bus après les rencontres, explique l’intéressé. Comme je parle espagnol, j’ai pu discuter avec les Sud-Américains et les Espagnols". Le premier maillot qu’il a récupéré est celui du Colombien Juan Pablo Pino, frappé du n°20. Sa collection s’est peu à peu étoffé, grâce également à ses deux amis Ronny Rodelin et Laurent Bessière, ainsi qu’à des ventes aux enchères.

"Cette fièvre est devenue une addiction !", admet-il, avec un immense sourire. Il les aime tous mais a "une affection toute particulière" pour ceux de Lilian Thuram, Kylian Mbappé, Thierry Henry, Rui Barros, ou encore Manuel Amoros. Si son musée prenait feu, il sauverait ceux de Marcelo Gallardo (il en a sept) et de Fernando Morientes.

Lundi, lors du tirage des 32es de finale de la coupe de France, François Fernandez était "comme un fou" quand la main innocente a offert un Monaco - Rodez début janvier. "Paco" sera certes "tiraillé" mais il ne pouvait rêver mieux : "Je veux surtout un maillot !".

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