Des coupures de courant en janvier dans les écoles ? Enseignants et parents montent au créneau
Les établissements scolaires ne feront pas partie des structures prioritaires qui seront épargnées par des coupures de courant prévus dès le mois de janvier 2023. Et il y aura bien des fermetures de classe si des établissements font l'objet de coupures, comme l'a confirmé ce jeudi 1er décembre le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye. Ce qui fait enrager les enseignants et les parents d'élèves
A partir de janvier 2023, des coupures de courant partielles pourront toucher quelque 60 % des Français, selon le plan du gouvernement présenté ce mercredi 30 novembre. Seuls les sites prioritaires comme les hôpitaux ou les sites militaires ne seront pas concernés par ces éventuelles coupures, précise ce plan.
Qu'en est-il pour les écoles, collèges, lycées... ? Le ministre de l'Education Pap Ndiaye l'a confirmé le lendemain : "Les délestages programmés vont en effet toucher les écoles et les établissements scolaires selon trois créneaux : 8 h-10 h, 10 h-12 h et puis 18 h-20 h".
Il y aura donc bien des coupures dans ces établissements non-prioritaires. Des coupures qui impacteront selon les horaires définis par le ministre les premiers cours du matin, les cantines, les internats, sans parler des transports scolaires. Selon un communiqué du gourvernement transmis aux préfectures, en janvier "les écoles se situant dans un secteur concerné par un délestage le matin n'accueilleront pas les enfants pour l'ensemble de la demi-journée", note BFMTV
Une situation qui fait enrager les représentants des enseignants, les parents d'élèves et l'ensemble des personnels des établissements scolaires.
Déjà vu
Côté parents d'élèves, le porte-parole de la FCPE Samir Alooua demande "au gouvernement que les établissements scolaires soient priorisés et ne fassent pas l’objet de coupures électriques", interrogé sur BFMTV ce vendredi matin. "Pendant la crise sanitaire on a tout fait pour garder les écoles ouvertes, et là la crise énergétique aurait raison de l’école ?, s'interroge le porte-parole de la Peep Laurent Zameczkowski, cité par le Huffington Post.
Côté enseignants, l'on fustige "le retour de l’improvisation et des bricolages", comme dit le secrétaire général du SE-Unsa Stéphane Crochet, faisant allusion à une situation déjà connue et vécue lors de la crise sanitaire. Pour Sophie Vénétitay du Snes-FSU, premier syndicat du second degré, c'est "un mélange de surprise et de colère" .
Une réunion en visioconférence entre syndicats d'enseignants et services du ministère de l’Éducation nationale s'est déroulée ce vendredi 2 décembre dans l'après-midi.
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