Hôpital de Rodez : pour éviter un embouteillage aux urgences, une régulation est en place ce vendredi 2 décembre

  • Déjà à la mi-novembre, et hors contexte de grève, l'hôpital avait tiré la sonnette d'alarme concernant une "forte fréquentation"..
    Déjà à la mi-novembre, et hors contexte de grève, l'hôpital avait tiré la sonnette d'alarme concernant une "forte fréquentation".. Centre Presse Aveyron - José A. Torres
Publié le
X.B.

Alors que la grève des médecins libéraux prendra fin ce vendredi 2 décembre au soir, l'hôpital ruthénois a pris les devants en mettant en place un dispositif spécial.  

"Ce vendredi 2 décembre, de 9 heures à 20 heures, en raison d'un afflux important au service des urgences et de la forte sollicitation des services hospitaliers, une régulation de l'accès au service des urgences du CH de Rodez est déployée", explique l'hôpital ruthénois.
Alors que l'ensemble des syndicats de médecins généralistes a appelé à une grève de deux jours ces jeudi 1er et vendredi 2 décembre, l'hôpital Pierre-Puel a été contraint de changer son mode d'accueil au service des urgences. Les patients, qui ont été bien plus nombreux que d'habitude à se présenter jeudi et ce vendredi, ont été invités, avant de se déplacer, à contacter leur médecin traitant ou directement les services d'urgence en composant le 15.

"Si vous vous présentez spontanément sur place sans avoir appelé le 15 au préalable, vous serez invité à composer le 15. Les urgences vitales sont bien évidemment admises immédiatement. Si votre situation ne relève pas de soins d'urgences, il vous sera proposé une solution adaptée. À partir de 20h, le 3966, dispositif habituel de Permanence des Soins, sera joignable selon les modalités habituelles", explique par ailleurs l'hôpital sur sa page Facebook.

Au milieu du mois de novembre déjà, et hors contexte de grève, l'hôpital avait tiré la sonnette d'alarme concernant une «forte fréquentation » de patients qui allonge les « délais d’attente » en l’absence de toute urgence vitale «malgré la pleine mobilisation des équipes médicales », expliquait alors l’hôpital.

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