Initiatives : comment Decazeville et son bassin inventent et repensent les mobilités de demain

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  • L. Jeantet, responsable de la vie sociale, S. Couffignal, vice-président chargé des transports, M. Couderc, vice-présidente chargée de l'action sociale, du transport, de la mobilité, N. Poulain, responsable transport et L. Auriac, chargée de communication.
    L. Jeantet, responsable de la vie sociale, S. Couffignal, vice-président chargé des transports, M. Couderc, vice-présidente chargée de l'action sociale, du transport, de la mobilité, N. Poulain, responsable transport et L. Auriac, chargée de communication. Photo - Centre Presse Aveyron
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Centre Presse Aveyron

Les communes et les communautés de communes mettent les petits plats dans les grands pour agir en faveur de l'environnement.

Parti du constat que le déploiement du transport collectif en milieu rural n’est pas viable, de la pénibilité à se passer de la voiture et de l’augmentation actuelle du coût du carburant, partager sa voiture pour en faire un nouveau mode de transport en commun apparaît comme une solution alternative pour les EPCI de Conques-Marcillac et Decazeville Communauté.

Des mobilités facilitées

En 2019, Rezo-Pouce était créé sur les territoires de Conques-Marcillac et Decazeville Communauté. Pour les deux EPCI, "l’autostop et le co-voiturage permettent d’améliorer les possibilités de mobilité en milieu rural en complément des moyens de transport existants". À ce jour, il y a 58 arrêts répartis sur les 12 communes qui composent le territoire de Conques-Marcillac avec 5 arrêts positionnés sur des communes limitrophes : Villecomtal, Rignac, Rodez, Onet-le-Château, Sébazac. Sur le territoire de Decazeville Communauté, il faut compter 60 arrêts répartis sur les 12 communes qui la composent.

Pour les représentants des deux EPCI chargés des transports Sylvain Couffignal (Conques-Marcillac) et Michèle Couderc (Decazeville-Communauté), "ces modalités favorisent la diminution de l’autosolisme en créant davantage de liens sociaux et ainsi structurer, organiser et sécuriser la pratique de l’autostop. Cette pratique contribue également à préserver l’environnement et bien entendu, faire des économies".

Actuellement, c’est plus de 245 habitants des ces deux territoires qui s’y sont inscrits soit environ la moitié de conducteurs et la moitié de passagers.

Une fusion efficiente pour tous

Aujourd’hui, Rezo-pouce fusionne avec la plateforme de covoiturage solidaire Mobicoop créant ainsi Rezo Mobicoop.
Il s’agit désormais d’une solution de mobilité gratuite qui va permettre à un conducteur ou un passager d’organiser ses covoiturages ou se déplacer en autostop grâce à l’application mobile.

Aucune commission retenue sur les trajets

Rezo Mobicoop diffère des autres plateformes de co-voiturage puisqu’il ne retient aucune commission sur les trajets.
Seule, une participation aux frais kilométriques de 0,08 € km est demandé. Cette application mobile se concentre sur les petits trajets du quotidien. Après s’être inscrit, plusieurs modes sont possibles : Stop rézo pouce, les passagers se rendent à un des arrêts rézo pouce du territoire, sortent leur pancarte destination et tendent le pouce.

En moyenne, un conducteur s’arrête en 5 minutes. Pour les conducteurs, ils collent leur macaron reçu lors de leur inscription sur le pare-brise pour être identifiés et restent attentifs aux personnes qui pourraient se présenter à un arrêt réso pouce.

Covoiturez avec "Rézo Covoit"

Rézo Covoit : les utilisateurs peuvent partager leur destination en temps réel et visionner sur une carte les conducteurs et passagers situés autour d’eux instantanément ou proposer ou trouver un trajet programmé à l’avance.

Il est également possible de créer et/ou s’abonner aux hashtags qui les intéressent comme #gymnase, pour visualiser tous les trajets correspondants. L’usage de cette application de mobilité est ouvert à tous pour des trajets personnels ou professionnels et dès 14 ans avec une autorisation parentale.

Une solution pour les ados et leurs parents pour lesquels les transports peuvent parfois être un véritable casse-tête. L’application est téléchargeable sur App Store et sur Google Play. Les deux communautés de communes se laissent 1 an de test pour se positionner sur le maintien de Rézo Mobicoop sur leurs territoires.

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