Rugby : en Fédérale 2, LSA doit gagner et ramener des points de Vichy pour éviter la zone rouge

En déplacement chez l’avant-dernier et premier relégable, Vichy dimanche 4 décembre (15 h 15), LSA (10e) n’a pas d’autre choix que la victoire s’il veut conserver une petite chance de jouer les phases finales. En effet, avec un seul petit point d’avance sur les Vichyssois, une défaite ferait chuter les Aveyronnais en zone de relégation. Ce qui les éloignerait quasi définitivement de leurs objectifs de début de saison.

"Gagner ou chuter encore plus bas"

"Cette semaine, nous avons mis les choses à plat. Nous avons mis un doigt sur les problèmes et mis une stratégie en place. Il va falloir s’y tenir et ne pas tenter n’importe quoi. Nous devons jouer au rugby en respectant les fondamentaux", insiste Ruan Lamprecht, l’un des tacticiens du XV ségali. "C’est un match très important qui doit nous permettre de nous éloigner de la zone rouge. Mais attention, il faudra respecter l’adversaire et ne pas se croire supérieur."

L’équipe type pour un match capital

Pour cette rencontre capitale, le staff s’appuie encore une fois sur son pack type qui voit juste Maxence Rey intégrer l’équipe fanion, Nespoulous étant blessé. Comme d’habitude, quelques rotations sont opérées. De Bancarel glisse de la 3e à la 2e ligne, Fournier faisant l’inverse. Les lignes arrières sont largement remaniées. Bourgade passe de l’arrière à l’ouverture, Albouy de l’aile à l’arrière et Revel de l’ouverture au centre. Alors que Malpel est blessé, Lacombe en réserve et Rigal absent pour raisons professionnelles. Enfin, Bascoul et Bicêtre sont sur le banc, et Cathala à l’aile.

Un terrain connu de LSA

Si les Ségalis rencontrent Vichy pour la première fois, le stade Louis-Darragon sur lequel ils vont évoluer ne leur est pas inconnu. Du moins pour certains, puisque c’est là que le 21 juin 2015, ils avaient affronté Chartres en demi-finale du championnat de France de Fédérale 3. Match qu’ils avaient perdu 22-31 après avoir mené 22-17 à la pause. Ils sont trois à avoir vécu cette belle histoire et à faire partie du groupe aujourd’hui : De Bancarel, Viala et Revel. Quant au quatrième, Rigal, auteur de sept points lors de la demi-finale, il n’est pas du voyage car il est retenu pour raisons professionnelles.