Grève à la SNCF : Y-aura-t-il des trains pendant les fêtes de Noël avec un nouveau préavis déposé ?

  • Les voyageurs seront-ils pris en otage du bras de fer à Noël ?
    Les voyageurs seront-ils pris en otage du bras de fer à Noël ? Archives Centre Presse Aveyron - Joël Born
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Centre Presse Aveyron

Une nouvelle journée de grève est prévue ce mercredi 7 décembre et un préavis est d'ores et déjà déposé les week-ends de Noël et du Jour de l’An.

Les voyageurs vont devoir s’y faire : les grèves vont se poursuivre à la SNCF en ce mois de décembre. À peine digérées les dernières perturbations recensées sur le réseau ferré, avec 60 % des trains annulés entre vendredi et lundi dernier, un nouveau mouvement social s’annonce déjà.

Des perturbations ce mercredi

La circulation des TGV, des Intercités et des TER devrait connaître des perturbations ce mercredi, jusqu’à jeudi à
8 h
. Elles impacteront les grandes lignes d’est en ouest, du sud au nord. Les trains régionaux seront, eux, touchés en Occitanie, comme dans les régions Paca, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est. En Île-de-France, les lignes C, D, E et N des Transiliens seront également impactées. Les déplacements seront particulièrement "difficiles" dans "les transports du quotidien", prévient Clément Beaune, ministre délégué aux Transports, interrogé mardi sur RTL.

"Certaines circulations TGV ou Intercités pourront également connaître des annulations, en particulier sur l’axe TGV Paris - Lyon en raison d’un mouvement social local des aiguilleurs de SNCF Réseau, ainsi que les TGV au sud de Bordeaux", précise la SNCF, citée par Le Parisien. Les passagers concernés pourront échanger leur billet ou être remboursés à 100 %.

Les raisons de la grève ne changent pas. L’ensemble des personnels du groupe public sont appelés à cesser le travail par la CGT-Cheminots, Sud-Rail et la CFDT-Cheminots, pour obtenir une augmentation salariale, ainsi que des meilleures conditions de travail.

"Appel à la responsabilité"

Cette journée de mercredi n’est pas choisie au hasard, puisqu’il s’agit de la date d’ouverture des négociations annuelles obligatoires pour les salaires. Prévues pendant deux semaines, jusqu’au 22 décembre, elles seront déterminantes pour la suite du conflit.

En cas d’échec dans les discussions, la menace de grèves se préciserait pendant les fêtes. Les syndicats de la SNCF ont déjà déposé un préavis de grève pour les week-ends du 24 et du 31 décembre. Au risque de prendre les Français en otages au moment où ils rejoignent leurs proches pour les fêtes ?

Le gouvernement appelle, par la voix de Clément Beaune, à la "responsabilité collective". "On fera le maximum pour qu’il n’y ait pas de grève à Noël", promet, dans La Croix, Nicolas Limon, l’un des fondateurs du Collectif national de contrôleurs ASCT. À part la CGT-cheminots, tous les syndicats (Unsa-ferroviaire, Sud-rail, CFDT-cheminots et FO-cheminots) soutiennent la poursuite du mouvement.

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