Sanvensa. Le Département se veut au plus près des territoires

  • Arnaud Viala entouré de Brigitte Mazars et André At à l’écoute des élus du canton Aveyron-Tarn.
    Arnaud Viala entouré de Brigitte Mazars et André At à l’écoute des élus du canton Aveyron-Tarn.
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Marie-Hélène REGOURD

Dans cette logique, le président Arnaud Viala est allée à la rencontre des élus du canton Aveyron-Tarn.

Une centaine d’élus du canton Aveyron-Tarn (regroupant les cantons de Najac, la Salvetat-Peyralès, Rieupeyroux et le commune de Morlhon) se retrouvaient en début de semaine à la salle des fêtes de Sanvensa à l’invitation du président du Conseil départemental Arnaud Viala et des deux conseillers départementaux Brigitte Mazars et André At.

L’objectif voulu par le chef de l’exécutif départemental était bien de présenter aux édiles les "douze défis de la mandature" ciblés depuis l’arrivée de la nouvelle équipe aux manettes de la collectivité Aveyronnaise. "Dire, redire et expliquer", martela Brigitte Mazars, alors qu’André At insistait sur le fait que "l’ensemble des projets des communes et des intercommunalités font aussi le projet départemental."

Manière, pour celui qui défend que les élus de terrains sont "à portée d’engueulades", de couper court à toute notion de verticalité, balayée aussi d’un revers de la main par Arnaud Viala.

En revenant dans le détail des douze piliers soutenant cette Aveyron de demain, le président a tenu à partager, avec les élus de terrains qui maillent le territoire, les ambitions émargeant dans la feuille de route. "Nous voulons nous doter d’une véritable stratégie en portant des idées et en ayant la force de revisiter des programmes établis depuis des décennies, portés par une administration puissante,à laquelle nous avons du faire comprendre la nécessité de changement", a-t-il tranché.

Le processus impulsé après une réflexion interne des élus départementaux de plusieurs mois entend "concevoir des actions correspondant à tous, en innovant, car reproduire toujours les mêmes schémas n’est pas vecteur de cette modernité voulue par de nouveaux futurs résidents."

En bref, brandir l’étendard de l’aligot, oui, mais pas que. "Nous ne sommes pas un guichet, a-t-il prévenu, et nous ne pouvons pas distribuer l’argent des autres comme ça, aussi devons nous, en permanence nous interroger sur ce qu’on fait."

D’où la mise en place d’une forme de planification, s’appuyant sur les compétences les 150 métiers des 1700 agents du département. De quoi offrir une ingénérie pointue aux élus de terrain, tout en générant des économies d’échelle.