Entre Millau et Paris, Julien Panafieu se fait une place dans le monde du journalisme sportif

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  • À 24 ans, Julien Panafieu possède déjà une belle expérience dans la presse écrite, radio et télé.
    À 24 ans, Julien Panafieu possède déjà une belle expérience dans la presse écrite, radio et télé. L'Aveyronnais - Emmanuel Pons
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A Paris, Emmanuel Pons

Entre Aveyron et Paris, Julien Panafieu poursuit sa jeune carrière de journaliste professionnel multimédia. Avec toujours le sport et surtout le football en fil conducteur.

Je suis né en 1998, l’année où l’équipe de France remporte sa première coupe du monde de foot." Comme un signe du destin pour celui qui est aujourd’hui journaliste, spécialisé dans le football et dans le sport plus largement. Julien Panafieu a passé ses huit premières années entre Mostuéjouls et Le Rozier (Lozère) avant de venir s’installer, avec sa mère, à Paris. Il est tout jeune, en juillet 2006, quand il assiste, devant son téléviseur, à la fameuse finale perdue par la France face à l’Italie, marquée pour le coup de tête de Zidane contre Materazzi. "C’est la seule fois où j’ai pleuré devant un match", se souvient-il. Encore le foot !

Distingué par Anne Hidalgo

L’arrivée à Paris du petit Aveyronnais, après la séparation de ses parents, ne reste pas un bon souvenir : "J’ai eu beaucoup de mal à m’adapter, raconte-t-il. C’était violent à l’école. On habitait dans le quartier Javel dans le XVe, chez ma grand-mère. C’est elle qui s’occupait de moi. Ma mère n’avait pas le temps. Elle était surveillante dans un collège et rentrait souvent, le soir, à 21 heures."

En 2010, la jeune femme et son fils s’installent dans un HLM de la Porte de Versailles, dans le XVe arrondissement, où Julien Panafieu est élève du collège Madame de Staël. "Un collège assez dur, témoigne-t-il. Je m’y suis fait quelques amis mais j’étais un peu introverti."

L’année 2012 est marquée par deux événements. Le premier dramatique. Son père, toujours installé en Lozère et qu’il ne voit pas beaucoup, perd sa nouvelle femme, victime d’un AVC à l’âge de 40 ans. "Ça a été douloureux. J’ai passé une semaine avec lui, au Rozier, pour m’occuper des papiers administratifs." Le second est plus positif et encourageant puisque l’adolescent, alors en classe de 3e, obtient le diplôme de l’élève le plus méritant de la ville de Paris. Une distinction qui récompense un collégien par établissement. "C’est Anne Hidalgo, alors première adjointe, qui m’a remis le diplôme", se souvient le jeune homme. Déjà, il montre de l’intérêt pour la presse puisqu’il effectue son stage de 3e à la rédaction de la chaîne parlementaire LCP.

"Je veux être journaliste"

"Mes bons résultats m’ont alors permis d’intégrer le lycée Buffon, un des très grands lycées parisiens, qui était juste en face du collège." Seconde générale, première L avec spécialité en droit où Julien Panafieu développe son goût pour les langues, notamment l’espagnol, et bac L obtenu avec mention. Suivent les études de droit à la fac, rapidement arrêtées : "Je veux faire du journalisme", décide alors le jeune homme, qui, à 20 ans, intègre l’Institut européen de journalisme de Paris.

"C’est une école qui favorise la pratique, note-t-il, avec de nombreux stages en entreprises." L’étudiant travaille alors au sein des rédactions du Parisien, de France 24 et de RFI où il réalise alors de nombreux reportages. Presse écrite, radio, télé… : diplômé en 2021, le jeune journaliste, qui maîtrise le montage audio et vidéo, la photo et les outils web, est fin prêt pour entamer sa carrière professionnelle. Avec un goût certain pour la radio. "J’ai beaucoup appris à RFI. J’avais beaucoup de liberté et j’ai pu produire des sujets vraiment intéressants. Et j’ai bien aimé travailler sous pression."

Passé aussi par la rédaction sportive de Canal +, il réalise, encore aujourd’hui, des sujets sur la Ligue 1 et la Ligue des Champions. Mais Julien Panafieu n’oublie pas l’Aveyron puisqu’il collabore régulièrement avec le Journal de Millau pour lequel il écrit des portraits et publie des reportages. Et il est aussi très investi dans l’amicale Paris-Millau dont il a intégré le bureau. À ce titre, il est en contact avec les habitants de Piguë, ville fondée en 1881 par des Aveyronnais en Argentine. "Je suis l’actualité de l’Argentine, le championnat de foot, la Copa America… J’aimerais bien être correspondant pour un média argentin", souligne-t-il.

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