Rugby : Decazeville, du stade à l’infirmerie

  • Falgayrat, avec son coach Julian, sort après avoir été touché à la tête.
    Falgayrat, avec son coach Julian, sort après avoir été touché à la tête. CPA - Jean-Louis Bories
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Philippe Cauffet

Plus qu’une défaite (20-30), sans le moindre point, le derby de Fédérale 2 face à LSA samedi soir à La Primaube, a laissé des traces au sein de l’effectif decazevillois. Aussi la trêve hivernale, qui se veut également festive, va permettre de soigner les nombreux organismes touchés.

Car avec cet effectif amoindri, le Sporting doit prier tous les dieux, toutes les icônes de la terre pour ne pas se retrouver dépourvu de joueurs quand on sait que dans le même temps, la réserve souffre et ne propose aucune alternative à Anthony Julian et Tim Bowker. Alors, samedi, dans le froid primaubois, dans le chaudron ségali, le Sporting a perdu beaucoup de combattants en très peu de temps et il faut bien l’admettre a raté sa prestation trop fatigué pour combattre face à l’énergie déployée par les hommes de David Veyrac, l’ancien talonneur decazevillois.

Cela a commencé par la sortie prématurée du talonneur Bastien Pons sur un gros choc à la tête dans un regroupement sans toutefois aller jusqu’au protocole médical. Puis, ce terrible match pour le Sporting, s’est poursuivi et l’agressivité des regroupements a continué à décimer la formation du capitaine Loïc Rouquette. Les blessures s’aggravaient au fil du match. Les inquiétudes, pour la suite de la saison également. Le 2e ligne Cédric Delclaux se percutait violemment avec son pilier Adrien Falgayrat. Ce violent choc à la tête, lui faisait quitter ses partenaires avec au bilan final un traumatisme crânien qui l’écartera des pelouses durant deux grosses semaines. Et la soirée de fête se poursuivait pour LSA, tandis que celle du SCD se transformait en cauchemar quand Romain Vidal sortait le bras en écharpe et le visage traduisant l’inquiétude. Bilan pour le demi de mêlée decazevillois, trois semaines d’immobilisation et un bon mois d’arrêt pour une luxation de l’épaule. Mais la soirée cauchemardesque continuait : Adrien Falgayrat pas vraiment remis de son choc avec Cédric Delclaux, sortait et se fera poser des points de suture à la tête dans la soirée, dans un service des urgences de l’hôpital de Rodez malheureusement aux couleurs bleues et blanches (et même si un Ségali y est aussi passé). S’ensuivait une série de bobos avec un coup au genou pour Boris Lac et Gabin Arrazat, puis une épaule endolorie pour Mickaël Lavergne.

"Le match de trop", comme on pouvait l’entendre des supporters à la sortie du stade, samedi soir. Ou encore "heureusement que c’est la trêve car derrière…" Car derrière, oui, le Sporting va avoir un calendrier compliqué en recevant une solide formation de Cahors, le 15 janvier, avant de poursuivre à Causse Vézère (le 22) et de recevoir Clermont (le 29). Mais l’histoire est un éternel recommencement. Et le SCD pourra se rappeler qu’après l’inquiétude née de sa défaite face à LSA lors de la première journée de championnat (24-26), la suite avait été en sa faveur. L’histoire va-t-elle se répéter ? Le Sporting aura-t-il pansé ses multiples plaies, les organismes se seront-ils régénérés ? Réponse, le 15 janvier.

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