Politique : Arnaud Viala, le président du Département, quitte officiellement le parti Les Républicains

Le 21 septembre dernier, Centre Presse Aveyron s'interrogeait déjà sur l'avenir d'Arnaud Viala chez les Républicains. En effet, l'ancien député LR, élu président du Département de l'Aveyron en juin 2021, ne cachait pas ces derniers mois ses ressentiments envers sa famille politique, désormais marginalisée dans l'échiquier politique.

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"Mes convictions me portent au centre droit"

Arnaud Viala le martelait : "Mes convictions me portent au centre droit. Les années récentes ont prouvé que j'étais, au sein des Républicains, dans une frange modérée".

"Aucune amertume, aucune critique polémique"

Arnaud Viala a annoncé dans le journal L'Opinion et en direct dans Morandini Live, sa rupture avec le parti des Républicains, après l'élection d'Eric Ciotti à la tête des LR. 

"Ma décision ne comporte aucune amertume, aucune critique polémique. Je reste fidèle à ceux qui me portent depuis des années et aux valeurs qui nous lient", livre le président du Département à nos confrères de L'Opinion. 

Interrogé ce mardi après-midi, par Jean-Marc Morandini, Arnaud Viala a déclaré que "cette décision était mûrement réfléchie. Le parti est en échec et l'élection interne qui vient de se dérouler laisse pour moi peu d'espoir que nous réussissions à trouver cet appareille là le moyen de reconquérir la confiance de nos concitoyens".

"La réforme des retraites est indispensable"

Et de reprendre : "Ma famille politique, car je reste de droite, s'apprête à ne pas voter une réforme des retraites qui est indispensable pour que les plus jeunes parmi nous puissent espérer avoir une pension de retraite, j'avoue ne plus comprendre"... 

Un sans étiquette futur macroniste ?

Désormais sans étiquette, Arnaud Viala se refuse à dire s'il va rejoindre le parti macroniste. Même si l'Aveyron a été retenu parmi les 19 départements pour mener l'expérimentation du RSA sous conditions et que le président est aussi en phase avec le Président sur la réforme des retraites. "Je n'ai pas pris de décision sur qui je rejoins et qui je ne rejoins pas (...) Je veux poursuivre des objectifs qui correspondent à ce pourquoi je suis missionné par mes concitoyens (...) Si ça matche avec un gouvernement, je serai de la partie et j'y mettrai toutes mes forces". A suivre...