Decazeville : "Le chant des vivants", un récit bouleversant qui prend place en Aveyron, bientôt diffusé

  • Un groupe de "survivants"rassemblé à Conques.
    Un groupe de "survivants"rassemblé à Conques.
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GDM

La réalisatrice Cécile Allegra a tourné des documentaires bouleversants sur les personnes torturées et déportées, s’ensuivent un chant et un film par l’intermédiaire de l’association Limbo.

Survivants de la longue route de l’exil, de jeunes filles, de jeunes hommes, arrivent à Conques, au cœur de l’Aveyron. Là, une association, Limbo, entourée d’habitants accueillants, permettent au groupe de se poser un temps. Ces jeunes sont issus d’Érythrée, du Soudan, de Somalie, de Guinée, de RDC… À Conques, ils marchent, discutent, respirent…

Peu à peu, le souvenir de la route s’atténue, et la parole renaît. Alors un jour surgit une idée un peu folle, celle d’une expérience collective. L’histoire commence à l’automne, dans ce petit bout de France, et se termine en juillet, dans l’éclat d’un été. De toutes leurs épreuves, ils feront une chanson.

S’ensuit un film, "Le chant des vivants", un récit bouleversant qui nous fait toucher du doigt une réalité occultée, que certains ne veulent pas voir, pas croire. "Une pellicule audacieuse et poétique qui laisse sans voix, un miracle", selon plusieurs médias.

Des diffusions dans plusieurs villes aveyronnaises

Le Chant des vivants sera diffusé sur plusieurs sites en Aveyron : Villecomtal, le 3 janvier ; Millau, le 4 janvier ; Decazeville, le 5 janvier ; Rodez, le 6 janvier. Une diffusion est également programmée à Albi, le 7 janvier, et à Toulouse, le 8 janvier. La réalisatrice Cécile Allegra a tourné plusieurs films sur des personnes torturés, séquestrées, déportées, etc. Elle a fondé l’association Limbo en 2016.

Elle explique : "Je suis une réalisatrice engagée. Depuis dix ans, j’interroge et filme sans relâche la fabrication d’un monstre, d’une machine à broyer les êtres. Mes films sont une manière de rendre chair et âme à ceux qui lui survivent, de les pousser vers la lumière. Pour que celui qui regarde ne puisse pas détourner le regard. Pour que celui qui est filmé soit rendu à sa dignité. L’urgence m’habite, celle de filmer, encore et encore, ces déportations, ceux qui ont survécu, et dire l’immensité du crime en cours".

L’animation phare des fêtes de fin d’année a rencontré un succès populaire bien mérité.

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