Onet-le-Château. 2022 en Aveyron : douleur insoutenable à Onet après l'incendie qui a coûté la vie à deux enfants

Ils s’appelaient Abdul et Naël. Ils avaient seulement six et neuf ans. Le 26 novembre dernier, ces deux frères ont perdu la vie dans l’incendie de leur appartement, au premier étage d’un immeuble HLM dans le quartier des Costes-Rouges sur la commune d’Onet-le-Château. C’était un samedi matin. Ce jour-là, leur père s’était absenté, le temps de faire quelques courses. Leur mère était aux Comores, d’où est originaire la famille. Personne n’a pu les sauver.

Des policiers municipaux, dont le local jouxte l’immeuble sur la petite place du quartier, ont tenté d’intervenir quelques secondes après les premières flammes. Mais, celles-ci étaient trop fortes. Les sapeurs-pompiers ainsi que les médecins urgentistes du Smur sont ensuite arrivés sur place. Longtemps, ils ont tenté de réanimer les deux jeunes garçons, en arrêt cardiorespiratoire. En vain.

"Ils n’ont rien pu faire, tout le monde est choqué. Le papa est effondré, j’espère que l’enquête permettra de déterminer les causes de cet incendie", avait réagi le maire de la commune, Jean-Philippe Keroslian.

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Enquête en cours

Une émotion partagée par tous les habitants du quartier. Une semaine après le drame, ils étaient plus de 500 à se réunir sur les lieux en mémoire des deux enfants. Un lâcher de ballons s’était déroulé en présence de la famille. "Les témoignages d’affection reçus de nos proches, de nos voisins, et de tant de personnes jusqu’alors inconnues nous ont évité de nous effondrer. Nous espérons que le temps nous aidera à surmonter notre immense chagrin. Nous vous remercions encore une fois pour vos témoignages de solidarité qui nous permettent de tenir", s’était exprimée la sœur aînée des victimes.

Dans le quartier et bien au-delà, ce drame a également suscité beaucoup d’interrogations. Beaucoup ont rappelé qu’un autre immeuble HLM, situé à quelques mètres de là, avait déjà été la proie des flammes quelques mois auparavant. Des problèmes d’électricité mais aussi de vétusté ont été mis en exergue par les habitants.

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"Les logements répondent aux dernières normes. Il n’y a rien qui pourrait mettre en danger les habitants", avait balayé Stéphane Bultel, directeur général de l’office HLM. En attendant les conclusions de l’enquête, pilotée par le parquet de l’Aveyron, qui fera peut-être toute la lumière sur ce drame.