2022 en Aveyron : retour sur la sortie de piste du vol Rodez-Paris et l'énorme frayeur des passagers
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L’ancienne ministre Caroline Cayeux était à bord de l’avion.
Les faits divers dans le rétroviseur. Le 20 octobre, un gros orage sur Orly a failli avoir des conséquences sur l'atterrissage de l'avion en provenance de Rodez où, notamment, une ministre avait pris place.
« Sortie de piste de retour de Rodez : plus de peur que de mal. Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer. Merci pour vos messages de sympathie, et un immense merci aux sapeurs-pompiers et aux équipes de l’aéroport d’Orly pour leur professionnalisme. » Le 20 octobre dernier, à 21 h 45, l’ex-ministre déléguée chargée des collectivités territoriales Caroline Cayeux - elle a depuis démissionné de son poste -, poste ce tweet. Quelques heures avant, elle était à bord du vol Rodez - Paris. Et comme les 38 autres passagers, elle se souviendra certainement longtemps de cette liaison.
L’avion de la compagnie Amelia, qui avait décollé à 18 h 15 de l’aéroport de Rodez, a réalisé une sortie de piste à Orly lors de l’atterrissage. Il a fini dans l’herbe, à côté de la piste. Heureusement, aucun blessé parmi les passagers et les membres de l’équipage fut à déplorer. Si le Bureau d’enquête et d’analyse pour l’aviation civile (BEA) n’a toujours pas livré ses conclusions sur cet incident, il semblerait que les conditions météorologiques difficiles sur la capitale ce soir-là, avec beaucoup de pluie, ont joué un rôle important.
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"Tout le monde a eu peur"
« Il y avait un gros orage sur Paris, lors de notre atterrissage. Le commandant de bord nous avait prévenus que ça risquait d’être sportif, avait raconté à Centre Presse une passagère. Nous étions soulagés lorsque l’avion a posé ses roues sur la piste mais c’est alors que l’appareil s’est emballé. La piste était complètement détrempée. Il était impossible pour l’avion de freiner, nous étions à pleine vitesse. L’arrière de l’avion a commencé à faire des embardées à droite et à gauche. Il était impossible de rester droit. Tout le monde a eu peur, forcément ».
« On ne peut rien dire tant que l’enquête du BEA est en cours », avait pour sa part précisé Jean-Jacques Labadie, directeur général adjoint de la compagnie aérienne.
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Avant cela, la peur des joueurs du Raf
Cela remonte au 2 septembre. Ce jour-là, les joueurs et le staff de l’équipe de football de Rodez (Ligue 2) prennent l’avion pour une rencontre à Guingamp. Ils n’y arriveront jamais. Après quelques minutes de vol, une large fumée se dégage de l’engin et une forte odeur de brûlé inquiète l’équipage. Il décide alors de faire demi-tour. « Nous sommes tous choqués encore. J’ai l’habitude de dire que je n’ai peur de rien mais là… Après 10 minutes de vol, une très grosse fumée s’est emparée de l’avion. On n’y voyait pas à 10 mètres. Ça sentait très fort le brûlé », a raconté quelques minutes après l’incident Pierre-Olivier Murat, président du Rodez Aveyron football, présent à bord. De son côté, Alain Regourd, PDG de la compagnie aérienne Amelia, a reconnu « un incident technique et un dégagement de fumée, mais rien de grave. Tous les protocoles de sécurité ont été respectés ».
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