2022 en Aveyron : démissions, rachat du haras... Une année politique mouvementée à Rodez

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  • Christian Teyssèdre  et Sarah Vidal, amis d’hier, ennemis d’aujourd’hui.
    Christian Teyssèdre et Sarah Vidal, amis d’hier, ennemis d’aujourd’hui. Centre Presse - Mathieu Roualdès
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Mathieu Roualdés

Rétro 2022. Très large vainqueur des dernières élections municipales à Rodez, Christian Teyssèdre aura vécu une année 2022 loin d’avoir été de tout repos. Et c’est peu de le dire. Ses amis d’hier sont devenus ses ennemis d’aujourd’hui.

À l’image de la première adjointe et fidèle compagnonne de route, Sarah Vidal. En mars, celle-ci est passée dans l’opposition, dénonçant "un homme, le maire de Rodez, qui veut décider tout seul, sans accepter que l’on puisse avoir un avis différent, sans tenir compte parfois de l’avis de son équipe municipale". Trois autres membres de la majorité municipale ont rejoint le camp des "frondeurs" : Jean-Michel Cosson, Arnaud Combet et Mathilde Faux.

"Des enfants gâtés, sans aucune reconnaissance", avait réagi à ces démissions le maire dans nos colonnes. Désormais, comme un certain François Hollande en son temps, ce dernier doit composer avec cette nouvelle opposition issue de son équipe.

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Le rachat du haras de Rodez

En 2022, les sujets "chauds" n’ont pas manqué également pour faire grimper la température d’un conseil municipal, souvent tendu. En avril dernier, la municipalité rachète le haras au conseil départemental. La facture s’élève à six millions d’euros mais c’est le départ de Station A qui fera longtemps débat et l’objet de plusieurs recours en justice.

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Ces dernières semaines, le maire de Rodez et président de l’agglomération a enterré le parc des Expositions, zone de Malan, en raison d’un coût de construction trop élevé. Depuis des années, cette structure constituait l’un des projets principaux de l’Agglo et tenait notamment à cœur à Jean-Philippe Sadoul, maire de Luc-la-Primaube et vice-président de la collectivité. Ce dernier s’est opposé à la décision de son président. En vain.

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