Rodez. 2022 en Aveyron : salaires, santé, enseignement... Des manifestations en cascade

Les oubliés du Ségur comme à la Maison d’accueil spécialisée de Saint-Côme-d’Olt (11 janvier), ont donné le ton d’une année toujours mouvementé sur le front social. Les enseignants ont emboîté le pas avec 250 personnes dans les rues à Rodez pour dénoncer le protocole sanitaire.

En février, ce sont les surveillants de prison (à Druelle) qui se mettent en grève contre la réforme statutaire enclenchée par Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice. La santé revient battre le pavé avant l’été avec des grèves dans les hôpitaux pour dénoncer notamment la fermeture de lits (153 à Villefranche-de-Rouergue). Le conseil départemental est touché de plein fouet par une vague de contestations face à la réorganisation des services et la gestion "Jupitérienne" de son président.

Contre l'inflation à la rentrée

À la rentrée, l’inflation se fait sentir, à l’image des salariés de la RAGT qui se mettent en grève (8 septembre) à Rodez. La santé, toujours malade, voit les infirmières du bloc opératoire posées leurs blouses (20 septembre), au moment où les salariés de la CPAM effectuent un débrayage.

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Face à des salaires qui ne suivent pas la vie chère, 500 personnes manifestent dans les rues du Piton (29 septembre). Ils seront 400 le 18 octobre, et encore le 10 novembre dans le chef-lieu. Les biologistes se mettent aussi en grève. Début décembre, manifestation pour la défense des hôpitaux publics de proximité en Sud-Aveyron à l’occasion de la visite de la ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, sur le site du futur hôpital médian.