Rodez. Insolite : ce Ruthénois récupère les bidons et les transforme en décorations personnalisées
Grégory Loupiac, livreur de premier métier, a créé sa microentreprise, Bidon perso Aveyron, en août 2022. Il récupère des bidons d’huile pour confectionner des meubles, des réserves de croquettes et de granulés.
Conquis par l’idée qu’il a trouvé sur Internet, Grégory Loupiac a créé sa microentreprise, Bidon perso Aveyron, en août 2022. Il fabrique des meubles et des réserves de croquettes et de granulés à partir de bidons d’huile récupérés dans des garages. Il dégraisse, ponce, peint et vernit les bidons pour les transformer en objets de décoration ou fonctionnels. Ce nouveau passe-temps, qu’il pratique à son domicile situé au Monastère, est un revenu complémentaire à son métier de livreur et est surtout devenu une passion : "C’est sympa à faire, c’est un bon passe-temps, ça me plaît énormément."
"C’est entièrement personnalisable"
Son choix : produire local et s’adapter aux clients. Les objets sont réalisés sur mesure. "On peut tout faire, le client choisi la déco, c’est entièrement personnalisable", affirme-t-il. Récemment, pour un mariage, il a confectionné une fontaine imbriquée dans un bidon avec un circuit fermé, une fontaine bien originale !
Mais ce n’est pas tout : il a utilisé une peinture tableau noir, offrant la possibilité d’écrire à la craie sur le bidon, ce qui a captivé de nombreux enfants ! Il se fournit en bidons d’huile dans le quartier et imprime ses étiquettes non loin. Il s’engage également à produire de la qualité. Ses œuvres sont entièrement peintes au pistolet, ce qui permet une meilleure accroche et une durée de vie plus pérenne.
Mille possibilités avec un bidon d’huile
L’activité de Grégory Loupiac ne cesse de se développer, notamment grâce aux jeux concours qu’il met en place sur ses réseaux sociaux. Il a déjà vendu une dizaine de productions depuis son installation. "Pour les fêtes, ça a bien marché." Une idée de cadeau de Noël qui a apparemment été porteuse.
Ce passe-temps n’est pas un petit investissement. "Un meuble, j’en ai pour 8 heures", qu’il vend à un prix qui varie entre 100 et 200 €. Il a le souhait d’agrandir son activité : "On en veut toujours plus." Cependant, selon lui, "ce n’est qu’un phénomène de mode, ça va s’estomper". C’est pour cela qu’il tente de diversifier au maximum son activité, notamment en créant des horloges composées en bidons d’huile.
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