Salles-Curan. Les chasseurs aux fourneaux
Réguler les populations trop nombreuses de sangliers est devenu aujourd’hui une mission d’intérêt public et ce ne sont pas les agriculteurs qui diront le contraire. Victimes de dégâts importants dans leurs prairies et leurs récoltes, ils sont les premiers à faire appel aux chasseurs.
Après avoir effectué quelques battues afin de répondre à leurs sollicitations, huit chasseurs de la société de Salles-Curan se sont retrouvés à la maison de la chasse, jeudi matin, pour cuisiner des pâtés de tête. Si les beaux morceaux de gibier ont pu faire plaisir aux joueurs lors du quine de la chasse et ont profité aux participants des battues, d’autres avaient été congelés et conservés pour être cuisinés.
Ces pâtés seront gardés jusqu’aux prochains repas que les chasseurs partagent périodiquement avec les propriétaires qui leur donnent l’autorisation de chasser sur leurs terres, protégeant ainsi les cultures trop souvent ravagées par les hardes de sangliers. Jeudi à la maison de la chasse, derrière les fourneaux travaillaient Francis, Gilbert, Gilles, Jean-Paul, Jacques, Louis et Thémis. Il y flottait un agréable fumet de bouillon aromatisé de thym, laurier et légumes divers dans lequel mijotaient les morceaux de viande et qui aiguisait les papilles, annonciateur de futures rencontres amicales et chaleureuses.
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