Quels sont les avantages du statut d'entrepreneur-salarié ?

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    Quels sont les avantages du statut d'entrepreneur-salarié ?
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BPI France

Le statut d’entrepreneur-salarié est propre aux coopératives d’activités et d’emploi. N’importe quel porteur de projet peut y avoir droit et bénéficier de la sécurité de l’emploi d’un salarié, sous certaines conditions.

Entreprendre tout en gardant un statut sécurisant. Les coopératives d’activités et d’emploi (CAE) proposent un modèle innovant de création d’entreprise. Elles permettent à un porteur de projet de tester son activité en lui offrant un statut d'entrepreneur-salarié. Elise Belard, co-directrice de la coopérative Ouvre-Boîtes 44 et Anne Danibert, spécialisée en médecine alternative chinoise qui profite de ce statut original, nous en disent plus sur ce modèle entrepreneurial.

Obtenir un statut sécurisant et rompre l’isolement

Une coopérative d’activités et d’emploi est une Scop (Société coopérative et participative) dont les associés majoritaires sont les salariés et plus particulièrement des entrepreneurs-salariés. L’Ouvre-Boîtes 44, basée à Nantes, en compte 330, tous dans des domaines divers. "On accueille n’importe quel porteur de projet à l’exception des activités réglementées comme des architectes ou des médecins par exemple. Au-delà de ça, il n’y a pas de freins. On a par exemple des consultants en communication, des personnes dans le bien-être, des paysagistes, des graphistes… ", détaille Elise Belard. En rassemblant plusieurs corps de métier "on développe un réseau, on s’entraide autour de problématiques communes et ça crée des connexions professionnelles ", ajoute Anne Danibert.

Tous profitent d’un accompagnement encadré par des experts pour développer leur activité. En échange, ils doivent signer un contrat écrit avec la CAE fixant les objectifs à atteindre et les obligations d’activité minimale. L'entrepreneur-salarié reçoit une rémunération composée d'une part fixe versée mensuellement et d'une part variable calculée en fonction du chiffre d'affaires de son activité, après déduction des charges directement et exclusivement liées à son activité et de sa contribution relative aux services mutualisés proposés par la CAE (coopérative d’activités et d’emploi). " Cette contribution financière coopérative permet de couvrir les services mutualisés comme la paye, la comptabilité, les assurances, les logiciels etc. Chez nous cela correspond à 11,5 % de la marge brute ", développe Elise Belard. Au bout de trois ans, les entrepreneurs peuvent décider de changer de statut ou alors de rester et devenir associés de la coopérative. " On s’engage alors dans la vie de l’entreprise et dans la gouvernance ", indique Anne Danibert, entrepreneure salariée et sociétaire de l’Ouvre-Boîtes 44, qui organise chaque année 350 événements pour rassembler l’écosystème entrepreneurial nantais.

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