Santé : à Rodez, l’institut de cardiologie de l’hôpital Jacques-Puel en préparation

Dans les prochaines années, l’hôpital Jacques-Puel, à Rodez, pourra compter sur un quasi-doublement de surface dédié à la cardiologie. Cette dernière devrait passer de 2 530 à 4 460 m2. Financé dans le cadre du Ségur de la santé, le futur institut de cardiologie du Rouergue ne sera pas construit dans l’immédiat mais les opérations ont démarré dès l’été 2021.

Un coût de 25 M€

Ce futur institut, dont le coût est de 25 M€, a pour vocation de proposer une meilleure qualité de soins. Dans le cadre du Ségur de la santé, le département aveyronnais a reçu 130 M€. Le but est de regrouper l’ensemble des activités de cardiologie "dans un unique bâtiment pour répondre à l’augmentation d’activité de ce secteur et libérer ainsi du foncier sur le site principal pour les autres spécialités", explique la direction de l’hôpital ruthénois.

Le quasi-doublement de surface permettra d’organiser le futur institut en quatre secteurs "déployés idéalement sur trois niveaux", explique l’établissement de santé. Le premier pourrait accueillir les salles interventionnelles, où sont pratiqués les actes invasifs à visées diagnostique et thérapeutique avec un passage de "deux à trois salles" explique Emmanuel Noé, directeur des travaux, qui travaille depuis plusieurs mois sur ce dossier.

Un bâtiment sur trois étages

Une nouvelle table d’angiographie intégrera le futur service et permettra d’analyser l’ensemble des artères du corps pour révéler le diamètre précis de tous les vaisseaux.

Ce bâtiment de trois étages accueillera au deuxième niveau, des bureaux médicaux et le Plateau technique non invasif (PTNI), permettant de réaliser les consultations et épreuves d’effort. Le troisième et dernier étage sera réservé aux hospitalisations qu’elles soient complètes, à la semaine ou à la journée.

"Il y avait trente-trois lits précédemment, nous en aurons 44 dans quelques années : 24 en hospitalisation complète, 20 en hospitalisation de semaine et de jour", explique le Dr Hassani, chef du service cardiologie, qui met en avant l’un des impacts positifs de ce changement à venir : "Libérer de l’espace pour les confrères de réanimation."

Le futur institut de cardiologie de Rodez devrait être mis en service en 2024-2025.