Rodez. Une avancée tout en douceur pour les travaux de l’Hôtel-Dieu

Les échéances ont pris un peu de retard, mais tout va bien. À en croire les mots d’Armand Haon, président de l’Union des mutuelles millavoises (UMM), c’est le résumé de l’avancée des travaux de l’Hôtel-Dieu.

Avec sa vente décidée fin 2021, puis actée en septembre 2022 pour 400 000 €, le bâtiment est désormais propriété de cette entité, et non plus de la mairie.

Initialement, les travaux devaient débuter dans le courant du mois d’octobre, mais cette fin d’année a été plutôt calme, jusqu’à un premier événement significatif. "On a pu déposer le permis de construire à la fin du mois de décembre, se satisfait Armand Haon. Maintenant, on attend son instruction et nous avons beaucoup d’administratif". En effet, il faudra patienter trois mois, soit la durée légale, avant de pouvoir enclencher la deuxième vitesse, et de procéder aux appels d’offres.

Pour commencer, les travaux s’apparenteront majoritairement à de la destruction. "Il faudra notamment démolir les cages d’ascenseur, qui s’apparentent à deux belles verrues", note le président de l’UMM.

D’après les premières observations, tout semble de bon augure pour la suite. "Pour l’instant, on n’a aucune mauvaise surprise, ce qui est encourageant", poursuit-il.

Une opinion maintenue en ce qui concerne le sous-sol, où quelques bruits de couloir laisseraient entendre qu’une mauvaise découverte aurait pu ralentir le processus. Armand Haon se veut catégorique là-dessus. "Ah non, rien du tout… Par contre il y a une très belle cave voûtée, c’est ce qui a été laissé le plus propre, ironise-t-il. On n’a pas besoin de toucher aux fondations, la structure est très bonne."

Construit sur l’emplacement de l’ancien hôpital Mage, le bâtiment actuel, datant du XIXe siècle comptera 17 appartements F2, 9 F3 pour une résidence senior dite "sociale" et une microcrèche. "Le projet est maintenu, dans les conditions que l’on avait annoncé", confirme Armand Haon.

Au total, les travaux devraient représenter une durée de 18 mois, pour un coût de 4 millions d’euros, à condition que les prix ne s’envolent pas dans l’année.