Football : "J’ai adoré ma vie ruthénoise", lance Lionel Iacono, ancien préparateur physique à Monaco et à Rodez

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  • Après avoir longtemps œuvré à l’AS Monaco, au sein de la section amateur, du centre de formation puis des professionnels, Lionel Iacono a mis le cap sur Rodez en 2012, où il a œuvré dans un premier temps chez les rugbymen, alors en Fédérale 1.
    Après avoir longtemps œuvré à l’AS Monaco, au sein de la section amateur, du centre de formation puis des professionnels, Lionel Iacono a mis le cap sur Rodez en 2012, où il a œuvré dans un premier temps chez les rugbymen, alors en Fédérale 1. Jean-Louis Bories
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Guillaume Verdu

Longtemps lié à Monaco, le préparateur physique Lionel Iacono a connu une parenthèse aveyronnaise de cinq ans, entre 2012 et 2017, durant laquelle il s’est occupé des rugbymen de Rodez ainsi que des jeunes du Raf, entre autres. Aujourd’hui au centre de formation de Nice, il a été marqué par son passage dans le département.

Mon fils m’a dit : "On supporte Rodez !"" Il est vrai que la question se posait. Après quasiment une vie à Monaco et cinq ans en Aveyron, Lionel Iacono a de quoi être partagé avant l’affiche entre l’ASM et Rodez, samedi 7 janvier à 18 heures.

L’ancien préparateur physique, désormais directeur du lycée privé du centre de formation de Nice, assistera à cette rencontre depuis les travées de Louis-II en compagnie de Gabriel, son fils de 14 ans. "Ce sera la première fois que j’y mets les pieds depuis mon départ du club, il y a deux ans et demi, indique-t-il. Je n’ai pas trop apprécié la manière dont cela s’est passé, ça n’a pas été classe."

Des amateurs aux pros, il a tout connu à Monaco

À 54 ans, il conserve des attaches fortes dans les deux camps. À commencer par Monaco. "Une partie de moi est toujours rattachée là-bas", reconnaît-il, malgré l’épilogue mal digéré. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Lionel Iacono, qui a passé son enfance en principauté et dans ses environs, a quasiment tout connu au sein du club monégasque. Il y a été joueur, dans ses jeunes années puis pour finir sa carrière de défenseur central amateur avec les équipes III et IV.

En parallèle, celui qui exerçait le métier de professeur d’EPS, s’est occupé d’équipes de jeunes au sein de la section associative. En 2003, il a intégré le centre de formation, comme entraîneur puis préparateur physique. Huit ans plus tard, il a rejoint le staff de l’équipe première, alors en Ligue 2, en tant que préparateur physique adjoint, durant la saison 2011-2012. Mais l’arrivée de l’actionnaire principal russe Dmitry Rybolovlev a mis fin à cette aventure.

Il est venu à Rodez pour travailler avec un ami proche

Ce chapitre clos a été le début d’un autre. Car dans la foulée, Lionel Iacono a rebondi en Aveyron… en changeant de sport. Il a rejoint son ami Patrick Furet, alors entraîneur de l’équipe de rugby de Rodez, tout juste promue en Fédérale 1, pour s’occuper de la préparation physique. Les deux hommes se sont connus à l’université de Nice, lorsque Lionel Iacono a été l’enseignant de Patrick Furet en Staps. Ils ont développé une grande complicité, jamais démentie. Le second est d’ailleurs le parrain de l’une des filles du premier.

La possibilité de travailler ensemble a poussé le Méditerranéen dans un projet qui ne semblait pas forcément taillé pour lui à la base, d’autant qu’il était sur le point de s’engager avec un club de football du nord de la France. "Au début, cela ne semblait pas très sexy, reconnaît l’intéressé. Je sortais d’un an chez les professionnels. Avec les Russes, les moyens étaient presque illimités. On faisait les mises au vert dans des palaces ! J’étais avec des mecs qui avaient joué la coupe du monde ou la Ligue des champions et là j’arrivais avec des joueurs qui avaient d’autres activités, en plus du sport."

Au Raf, il a entraîné Coelho et Corredor

Un autre monde, que Lionel Iacono a rapidement apprécié. "Au début, je me disais que je venais juste pour le boulot mais au final, j’ai adoré ma vie ruthénoise", avance-t-il. Au point de rester dans le département à la fin de ses trois saisons avec le SRA.

Il a œuvré ensuite comme préparateur physique auprès des rugbymen de Decazeville et des jeunes footballeurs de Rodez, où il a notamment côtoyé Gregory Coelho et Killian Corredor, aujourd’hui en Ligue 2 avec le Raf. Et a aussi repris l’enseignement, au collège de Naucelle. "J’ai de très bons souvenirs de mes années en Aveyron, dit-il. Avec ma femme, nous y avons lié beaucoup d’amitiés."

"Nous avons eu beaucoup de mal à partir"

Mais ils sont repartis vers la côte d'Azur en 2017, lorsqu’il a eu la possibilité de devenir enseignant au centre de formation de Monaco et de s’occuper de la préparation physique au sein de la section amateur. "Je devais faire plusieurs boulots pour avoir un salaire correct, ce n’était plus viable. Sinon, je serais resté, assure-le quinquagénaire. D’ailleurs, avec ma femme, nous avons eu beaucoup de mal à partir."

Une partie d’eux est encore en Aveyron, puisque, au-delà des amitiés qu’ils ont nouées, une de leur fille s’est installée dernièrement à Rodez. "Ce qui fait qu’on reviendra plus souvent", apprécie-t-il. "Et puis, dans quelques années, ce n’est pas interdit qu’on revienne s’installer ici, au moins pour une partie de l’année…"

 

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