TasP : comment le traitement du VIH prévient toute contamination

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    TasP : comment le traitement du VIH prévient toute contamination
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Destination Santé

C’est une réalité encore trop ignorée : lorsqu’une personne séropositive au VIH est traitée correctement, elle ne peut plus transmettre le virus. C’est ce qu’on appelle le TasP. Explications.

TasP signifie en anglais Treatment as Prevention, c’est-à-dire traitement antirétroviral comme prévention. Dans le cadre de l’infection par le VIH, non seulement le traitement protège la personne séropositive, puisqu’elle ne développe pas le Sida, mais il prévient tout risque de contamination d’autres personnes. A condition que le traitement soit bien mené, suffisamment pour permettre de rendre indétectable la charge virale depuis au moins 6 mois.

Comment ça marche ? "Après une contamination par le VIH, le virus se multiplie, la quantité de virus dans le sang (charge virale) augmente et peut atteindre des valeurs très élevées", peut-on lire sur le site sida-info-service.org. Lorsqu’il est adapté, le "traitement antirétroviral bloque le virus et l’empêche de se multiplier". Ensuite, " la charge virale baisse progressivement en 1 à 6 mois pour atteindre une valeur en dessous du seuil détecté en laboratoire, soit 50 copies par millilitre de sang". Cette charge devient alors indétectable, un niveau trop bas pour pouvoir contaminer d’autres personnes en cas d’exposition.

A noter : Un couple peut avoir des enfants non infectés par le VIH quand l’un des partenaires est séropositif, sous traitement avec une charge virale indétectable.

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