Football - Coupe de France : un monde d’écart entre Rodez et Lyon
Même en tuant le match dans les premières minutes, samedi 7 janvier, Lyon n’a pas failli à sa réputation et a mis la pression à Rodez jusqu’au coup de sifflet final. Le score de ce 16e de finale de Coupe de France était sans appel (0-8).
À peine entrées, si vite sorties. Le duel s’annonçait rude et il n’a pas manqué de l’être. Les corps et les têtes des Ruthénoises tiraient à la sortie des vestiaires provisoires installés au pied de la maison du rugby. Les mines n’étaient pas tristes, mais marquées par l’effort et l’avalanche de buts qu’elles avaient encaissé : huit. Une moyenne d’un but toutes les onze minutes, sans réussir à en marquer un. "Le score est lourd", déplorait Inès Barrier, qui a attaqué la rencontre aux côtés de Mylaine Tarrieu à l’avant du onze sang et or. Elles s’y attendaient, mais la réalité n’en est pas plus simple à digérer.
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En marquant deux buts en huit minutes (4e et 8e), les Lyonnaises ont donné un coup fatal aux aspirations aveyronnaises. " Ça change beaucoup de choses. Si on laisse la moindre opportunité ou le moindre espoir à une équipe comme Rodez, elle gagne en confiance. Et derrière, le match est plus dur pour nous ", assurait Sonia Bompastor, l’entraîneure rhodanienne. Évidemment, le match n’a pas été compliqué pour les visiteuses, qui ont appuyé de toutes leurs forces sur les rangs ruthénois. Il n’y avait pas photo, ni dans les duels, ni dans la technique, ni dans le physique. Mais les joueuses de Mathieu Rufié ont fait des erreurs dont elles auraient pu s’épargner.

Beaucoup de ballons offerts à Lyon
À combien de reprises des passes en retrait ou des relances mal assurées ont profité à la vigilance lyonnaise ? Trop selon le technicien ruthénois. "On a donné beaucoup de ballons. Et Lyon n’a pas besoin qu’on lui en offre. À voir, mais je pense que sur les huit buts, on en donne beaucoup", remarquait-il à chaud. La rapidité et l’efficacité d’Eugénie Le Sommer et compagnie ont fait la différence, quand Rodez courait après le ballon.
Ce n’est pas pour autant que les Rafettes ont subi toute la partie. Elles ont fait une quinzaine d’incursions dans le camp lyonnais et se sont offert des frappes. La gardienne Holmgren n’a pas beaucoup été inquiétée mais elle a tout de même fait une paire d’arrêts. "La satisfaction est qu’on a réussi à se créer des situations, mais aussi à aller dans leur surface. Des choses qu’on avait très peu fait en championnat, en octobre", soulignait Rufié.

D’autant que les deux équipes se retrouveront vite sur la pelouse de Paul-Lignon, le premier week-end de février exactement. Et que d’ici-là, ce sont des formations aussi joueuses que Rodez va rencontrer : le Paris FC et le PSG. S’échauffer face à Lyon était peut-être un bon moyen pour Laurie Cance et les siennes de préparer ce qui va suivre.
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