Le Flagnacois Clément Barçon cultive service, rigueur et réactivité avec sa centrale d'achats à Rungis

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  • L’Aveyronnais Clément Barçon (au premier plan) et son associé nordiste Laurent Pruvot ont monté leur centrale de groupement d’achats, dont le siège est à Rungis,  en septembre 2014. La croissance est de 15 à 20% par an ! L’Aveyronnais Clément Barçon (au premier plan) et son associé nordiste Laurent Pruvot ont monté leur centrale de groupement d’achats, dont le siège est à Rungis,  en septembre 2014. La croissance est de 15 à 20% par an !
    L’Aveyronnais Clément Barçon (au premier plan) et son associé nordiste Laurent Pruvot ont monté leur centrale de groupement d’achats, dont le siège est à Rungis, en septembre 2014. La croissance est de 15 à 20% par an ! Reproduction l'Aveyronnais
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A Vauhallan, Rui Dos Santos

Créé en 2014, le groupement d’achats du trentenaire, originaire de Flagnac par sa mère et de Saint-Parthem par son père, est basé à Rungis, près de Paris. Dans son portefeuille de clients, figurent près de 400 restaurants de la capitale, dont 80% sont des brasseries aveyronnaises.

C’est l’histoire de deux amis qui décident de mettre leur témérité et leur engagement au service des restaurateurs indépendants de Paris ! Cette mise en bouche pourrait très bien être le pitch d’un documentaire ou d’un film signé, par exemple, Roschdy Zem, Joachim Lafosse ou Géraldine Nakache. Plausible certes mais il n’en est rien. Ce n’est pas du cinéma.

Ce résumé traduit l’histoire vraie de l’Aveyronnais Clément Barçon et de son associé, le Nordiste Laurent Pruvot, qui ont créé, en septembre 2014, LC achats. "Se regrouper pour mieux acheter, s’unir pour affronter la réalité..., un projet à la fois simple et ambitieux qui a donné naissance à notre centrale de groupement d’achats", lâchent-ils en chœur.

Clément Barçon est né, en 1987, à Longjumeau mais il a grandi à Vauhallan, toujours dans l’Essonne, département où ses parents aveyronnais avaient posé leurs valises : sa mère Rosy est originaire de Flagnac, tandis que son père Jean-Jacques est, lui, de Saint-Parthem. Avec un BEP salle et une préparation cuisine, il est intéressé par la restauration et par l’école hôtelière Ferrandi. Alors qu’il n’a pas encore soufflé ses vingt bougies, il a "très envie de monter un restaurant".

Après des saisons comme serveur aux Gets, en Haute-Savoie, dans un établissement d’altitude, ce passionné de ski concrétise son rêve. En effet, en mai 2010, il a ouvert Woods, un salade bar, rue de Clichy, à Paris. "C’était le début de la restauration rapide dans la capitale", se souvient-il. L’aventure a duré un peu plus de trois ans. Il a alors consacré douze mois à la direction d’un laboratoire du groupe Le Duff. "Le temps de mûrir un nouveau projet, rappelle-t-il volontiers. Par expérience, avec Laurent, nous étions convaincus qu’il fallait se regrouper pour mieux acheter, pour disposer d’une plus grosse force".

Une majorité de brasseries aveyronnaises parmi ses clients

C’est ainsi qu’est né LC achats. LC pour Laurent et Clément ? "C’est vrai que ça fonctionne mais notre idée était plutôt de mettre l’accent sur le label cuisine", précise-t-il. Dès le départ, un double mot d’ordre : "être les meilleurs sur le service, sur le sérieux". Quel est le bilan après huit ans ? "On a mis le temps, l’énergie, toute notre conviction, et ça a payé", se réjouit le trentenaire, marié à Laura et papa d’une petite Mya.

Basée au marché de Rungis, "proche des équipes", la centrale LC achats combine "réactivité et conseil". "Nous avons trouvé notre voie, assure Clément Barçon. Avec le bon produit au bon prix. Nous travaillons avec la viande, les légumes, le poisson, ou encore la crémerie". Dans leur portefeuille de clients, figurent près de 400 restaurants à Paris, dont 80% sont des brasseries aveyronnaises. "C’est une belle carte de visite pour nous", glisse l’ancien restaurateur, qui compte des agriculteurs dans la famille. En particulier un oncle maraîcher et aussi un cousin éleveur bovin.

Si ses parents, désormais tous les deux à la retraite, ont décidé de rester en région parisienne (ils habitent à... 500 mètres de leur fils cadet !), Clément Barçon n’a pas tourné le dos à ses racines aveyronnaises. C’est ainsi qu’il s’est marié, en 2018, "dans le cadre magnifique de Labro", à Onet-le-Château. Il continue à mettre le cap au sud une à deux fois par an.

Et, s’il est un rendez-vous qui est, selon ses propres termes, "carrément inimaginable de manquer" au pays, il s’agit du spectacle son et lumière "Hier un village". S’il a souvent été un figurant dans cette grande fresque vivante estivale au cœur de Flagnac, elle a aussi une valeur sentimentale car le rôle de Jeannou, le vieux paysan qui colporte dans sa musette l’histoire de son village, a été longtemps joué par le Maurice, son grand-père maternel.

La 41e édition est programmée les 21, 22, 27, 28 et 29 juillet, et les 3 et 4 août. "Ces dates sont cochées sur mon agenda depuis un moment", conclut Clément Barçon, avec un grand sourire qui en dit long sur son énorme plaisir à revenir respirer l’air flagnacois.

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