Villefranche-de-Rouergue : à 16 ans, il rencontre le ministre de l'Education Pap Ndiaye

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  • Jan Vaissière vient d’être élu représentant des élèves de l’Académie de Toulouse pour le conseil national de la vie lycéenne. Jan Vaissière vient d’être élu représentant des élèves de l’Académie de Toulouse pour le conseil national de la vie lycéenne.
    Jan Vaissière vient d’être élu représentant des élèves de l’Académie de Toulouse pour le conseil national de la vie lycéenne. DDM, L.T.
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Propos recueillis par Lucie Tollon

Un élève du lycée Savignac à Villefranche-de-Rouergue vient d’être élu au Conseil national de la vie lycéenne pour représenter les plus de 130 000 élèves de l’académie de Toulouse.

À 16 ans, Jan Vaissiere, terminale au lycée Savignac de Villefranche-de-Roueruge, vient d’être élu représentant du Conseil national de la vie lycéenne. Réunions avec le ministre de l’Education nationale, projets nationaux pour les établissements, ce jeune lycéen qui met un pied dans la politique nous en dit plus.

Tout d’abord, en quoi consiste le conseil national de la vie lycéenne ?

Le conseil national de la vie lycéenne regroupe deux personnes par académie. Nous sommes donc plus d’une soixantaine. C’est présidé par le ministre de l’Education nationale. On essaie de proposer des projets qui seraient en accord avec les nouvelles ambitions de notre génération pour améliorer la vie au sein du lycée.

Et concrètement ?

Par exemple, on essaierait d’améliorer le bien-être au lycée d’un point de vue écologique. Essayer d’être neutre en carbone par exemple. Aussi, parler de ParcourSup, pour voir ce que l’on pourrait améliorer...

Pourquoi t’es-tu présenté ?

Je me suis présenté parce que ça m’intéressait beaucoup et je voulais pouvoir représenter plus d’élèves qu’au lycée et établir des projets plus concrètement et à plus grande échelle. J’ai des valeurs au niveau du social, de l’écologie que j’aimerais mettre en avant pour que les choses changent.

Il y a donc deux représentants pour l’académie de Toulouse et après ?

Tous les représentants des académies se rejoignent tous à Paris pour des réunions avec le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye. Nous avons déjà eu une visioconférence avec le ministre et le recteur et nous montons à Paris le 2 février.

C’est une pression pour toi ?

Un peu puisque au sein de l’académie de Toulouse, nous représentons plus de 130 000 élèves. J’ai envie d’être à la hauteur.

C’est une charge en plus dans ton emploi du temps...

Je suis élu pour deux ans mais étant en terminale, ce sera mon suppléant qui prendra la relève déjà. Mais, oui, ce rôle me prend beaucoup de temps mais je le savais et la politique m’intéresse.

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