Millau : un délinquant routier récidiviste héraultais condamné à 6 mois de prison ferme

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  • L'infraction a été jugée ce lundi 9 janvier au tribunal de Rodez.
    L'infraction a été jugée ce lundi 9 janvier au tribunal de Rodez. Archives Centre Presse
Publié le , mis à jour
Lauralie Margalejo et Manon Prat

Il a été contrôlé en excès de vitesse en ville et sous l'empire d'un état alcoolique, ce qui n'est pas une première pour lui.
 

Il est environ 1 heure du matin au rond-point de Bellugues, à Millau, quand un homme au volant d’une voiture est repéré par les gendarmes pour conduite dangereuse et excès de vitesse. Ce dernier roule ainsi à 85 km/h en ville. À cela s’ajoute un taux d’alcool d’1,8 g/l de sang, soit plus du double de la limite autorisée. Il est donc placé en garde à vue. Les autorités découvrent, également, que l’homme, âgé de 27 ans et résidant à Saint-Georges-d’Orques dans l'Hérault, roulait sans permis depuis octobre 2020 et sans assurance, le tout en état de récidive.
L’accusé enchaîne les arrestations depuis 2013. Il avait notamment été condamné, le 12 novembre 2020, à 8 mois de prison dont 4 mois de peine aménagée, par la présidente du tribunal judiciaire de Montpellier pour des faits similaires. Cela ne l’a cependant pas empêché de reproduire le même type d’infractions.

"Une dernière chance"

Au tribunal, à Rodez, ce lundi 9 janvier, l’homme s’explique. "Je me trouvais à une soirée, en Lozère, auprès de ma compagne et j’ai subitement quitté les lieux après avoir appris une mauvaise nouvelle. Ma mère est dépressive et je devais la rejoindre au plus vite." Ce qui l’a poussé à prendre le volant en état d’ivresse, sans permis et sans assurance. Interrogé sur son rapport à l’alcool, l’homme revient sur ses premières déclarations en concédant être "alcoolique, mais seulement le week-end", et avoue avoir des tendances dépressives qui l’inciteraient à boire.
La procureure de la République le décrit comme un homme "méconnaissant les règles de vie en société et les règles du Code de la route". Cette dernière ne manque pas de souligner la négligence du prévenu qui n’a pas fait les démarches nécessaires pour repasser son permis, alors que son annulation avait expiré, ni pour remédier à ses problèmes d’alcool. Il lui est également reproché de ne pas avoir tenu compte de ses précédentes arrestations : "Il se moque des obligations judiciaires." L’avocat du prévenu parle, quant à lui, d’un « brave garçon » qui travaille depuis 6 mois en tant que mécanicien automobile dans le cadre d’un CDI. "Je crois en sa dépression et à ses problèmes d’addiction à l’alcool." Il clôture ses propos en demandant « une dernière chance » pour son client.
La procureure de la République requiert à son encontre 12 mois d’emprisonnement dont 6 avec sursis, 2 ans de sursis probatoire ainsi qu’une interdiction de conduire tout véhicule pendant 6 mois. Sa demande sera approuvée par le tribunal judiciaire de Rodez. Pendant la durée de sa peine, l’accusé devra se soigner, travailler, payer ses factures et passer à nouveau son permis.

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