Aveyron : à Cransac, les Thermes visent les 4 000 curistes

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  • Nicolas Jacquemin, le directeur des thermes,  retrouve de l’ambition pour son établissement.
    Nicolas Jacquemin, le directeur des thermes, retrouve de l’ambition pour son établissement. Reproduction Centre Presse
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Centre Presse Aveyron

Fortement perturbé par l’épisode Covid-19, l’établissement thermal espère atteindre la barre des 4 000 curistes en 2023 en attendant de retrouver le cap des 5 000 dans les prochaines années.
 

Directeur des thermes de Cransac, Nicolas Jacquemin voit peu à peu l’activité de l’équipement revenir à un fonctionnement quasi normal. Même si le chemin est encore long pour retrouver le niveau d’avant la pandémie.

Qu’en est-il du bilan de cette année 2022 ?
Pour la première fois après les années Covid de 2020 et 2021, en 2022 nous avons pu travailler une saison complète, même si néanmoins un de nos soins, le vaporarium est resté fermé, et cela a impacté notre organisation », soulignait dernièrement, lors d’un entretien, le directeur des thermes de Cransac, Nicolas Jacquemin.

En termes d’affluence, combien de curistes avez-vous traités en 2022 ?
De début mars à fin novembre, nous avons enregistré 3 569 curistes. Une affluence en hausse par rapport à la saison 2021, 2 850 curistes traités, en tenant compte que cette année 2021 avait été amputée de deux mois environ, pour des contraintes sanitaires.

Vous n’avez donc pas encore retrouvé les chiffres de 2019, avec 5 150 curistes…
Non, mais même si nous comptons confirmer cette courbe progressive cette saison et dépasser la barre des 4 000 curistes, il nous faudra encore patienter pour retrouver notre niveau d’affluence de 2019, qui est l’année référence de notre corporation.

Dans combien de temps pensez vous retrouver les 5 000 curistes ?
C’est un pronostic difficile à établir. Toutefois, quelques indices nous incitent à l’optimisme. D’une part, fin décembre, on approchait les 2 500 inscriptions pour 2023, ce qui dessine une courbe progressive par rapport à 2022, mais qui doit être confirmée en ce début d’année. D’autre part, nous avons eu beaucoup plus de primo-curistes en 2022, + 27 % venus pour la grosse majorité du sud de la France et certains d’entre eux ont d’ores et déjà renouvelé leur « bail » avec nous. Au sujet des inscriptions, je précise que notre structure accueille le public du lundi au vendredi.

Comment expliquez-vous cette tendance sudiste ?
On peut invoquer l’impact du budget carburant, mais je préfère penser que notre spécificité, le traitement par gaz et ses bienfaits sur la santé, est le moteur de cette tendance. Aujourd’hui les « gens » sont plus attentifs à leur santé et veulent en être les acteurs, et les cures sont un moyen de la gérer.

Donc atteindre voire dépasser les 4 000 curistes sera l’objectif de cette nouvelle saison ?
Oui et nous espérons y parvenir car tous les soins seront ouverts cette année.

Proposez-vous des nouveautés ?
Pas vraiment. Ceci étant, au niveau des cures libres, le délai de 6 jours a été ramené à 5 jours pour 2023. Des cures non conventionnées, qui sont plus destinées aux actifs, et 173 ont opté pour cette formule en 2022. Ce qui est très intéressant car c’est une « cure test » qui souvent se transforme par une cure normale dans les années suivantes.

En matière d’investissement, qu’avez-vous prévu ?
Pas de gros travaux mais simplement des opérations de maintenance que ce soit sur le bâtiment, ou sur le site de captage des gaz.

Contact : 05 65 43 68 41.
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