Rodez. Vœux 2023 : "La valeur travail" au cœur du discours du député Stéphane Mazars
Vendredi soir, à Sébazac, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux, Stéphane Mazars a mis en avant la "valeur travail" et l’action gouvernementale.
Cette fois, il n’y a pas eu de débordements. Après une dernière cérémonie de vœux, à Druelle en 2020, perturbée par l’intrusion de "gilets jaunes" et de syndicalistes, Stéphane Mazars a pu vendredi soir retrouver son auditoire en toute tranquillité. Cette fois, c’était à Sébazac, "porte d’entrée du Causse qui débouche sur la plus belle circonscription de France", a souri le député, réélu dans un fauteuil pour un deuxième mandat l’an passé. Dans le sillage d’Emmanuel Macron, dont il aime rappeler "qu’il a fait un meilleur score au premier tour de 2022 que de 2017 malgré les détracteurs…"
Tout au long de son discours d’ailleurs, Stéphane Mazars, marcheur de la première heure, a endossé le costume d’ardent défenseur de l’action gouvernementale. De son engagement pour le vaccin face au Covid-19, "la raison issue de la science", des lois pour faire face "à une économie de guerre dans laquelle nous sommes le pays en Europe qui résiste le mieux", des compromis trouvés "avec des oppositions les moins déraisonnées et radicalisées", de l’utilisation du 49-3 "loin d’être un déni de démocratie comme on entend, mais sans lequel notre pays serait totalement paralysé"… Et bien entendu de la réforme des retraites à venir. Sur ce point, Stéphane Mazars a longuement mis en avant "la valeur travail, si chère aux Aveyronnais". Il a rappelé également que nos voisins européens partaient à la retraite bien plus tard (67 ans en Italie, 66 en Allemagne, 65 en Belgique…), tout en rassurant sur la prise en compte de la pénibilité au travail. "Avocat et maçon ne sont pas la même chose", a-t-il rappelé, lui l’ancien homme de droit.
Avant de souligner, devant un parterre d’élus de la circonscription, que pour "construire un avenir meilleur, chacun doit prendre sa part". " Le droit à la paresse nous renvoie vers une société du chacun pour soi", a-t-il conclu, tout en prenant exemple sur Léon Bourgeois, ancien président du Conseil des ministres de France au début du XXe siècle. "Il avait su faire la synthèse entre libéralisme et collectivisme", a-t-il souligné. Une sorte de "en même temps", si cher à Emmanuel Macron. Et son représentant de la première circonscription aveyronnaise.
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