Grâce à BlocShare, le Castonétois Nicolas Rouquette innove dans l’univers de l’immobilier

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  • Le Castonétois Nicolas Rouquette (accroupi, à gauche) a créé à Paris, avec trois associés, Amaury Vurpillot, Adrien Saby et Thomas Riccioli (de gauche à droite), BlocShare, "une nouvelle façon d’investir dans la pierre".		Rui Dos Santos
    Le Castonétois Nicolas Rouquette (accroupi, à gauche) a créé à Paris, avec trois associés, Amaury Vurpillot, Adrien Saby et Thomas Riccioli (de gauche à droite), BlocShare, "une nouvelle façon d’investir dans la pierre". Rui Dos Santos
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A Paris, Rui DOS SANTOS

Originaire d'Onet-le-Château et installé à Paris, le (bientôt) trentenaire et trois jeunes associés ont créé, en 2022, cette plateforme pour "permettre au plus grand nombre de gens d’investir". Le premier bien est à Nevers.

"C’est une plateforme française de financement de biens immobiliers locatifs. Elle permet à des particuliers de financer, en quelques clics, dès 100€, des projets immobiliers anciens rénovés et de percevoir, en échange, chaque mois, une partie des loyers". Nicolas Rouquette a accepté de relever le défi : planter le décor de la jeune entreprise qu’il vient de créer, avec trois associés, et qu’ils ont baptisée BlocShare. Les trois acolytes s’appellent Adrien Saby, Amaury Vurpillot et Thomas Riccioli.

Avec ce dernier, il n’en est pas à son coup d’essai puisque les deux amis avaient donné naissance, en 2019, à WebFabrick, avec une interface accessible en ligne, pour développer des logiciels sur-mesure. Grâce à cet outil, ils avaient, notamment, frappé fort avec leurs attestations pendant le confinement. Si Nicolas Rouquette et Thomas Riccioli sont des ingénieurs (très) pointus en informatique, Adrien Saby et Amaury Vurpillot sont, eux, des experts en immobilier, ayant fait leurs classes dans une école de commerce. "Du coup, nous sommes complémentaires", se réjouit l’Aveyronnais. Et les quatre mousquetaires installés à Paris de lancer en chœur : "BlocShare est une nouvelle façon d’investir dans la pierre".

Né à Rodez, en 1993, Nicolas Rouquette a grandi à Onet-le-Château, plus précisément dans le hameau de La Basterie. Après un bac S, décroché au lycée Monteil, il a choisi l’Université de technologie de Compiègne, où il a obtenu, en 2016, son diplôme d’ingénieur en informatique. "J’ai choisi l’UTC car elle proposait un catalogue de cours à la carte. C’était original et correspondait davantage à mes attentes", se souvient-il. Et il n’avait alors qu’une idée en tête : "Me lancer dans l’entrepreneuriat, dans le domaine de l’informatique".

C’est lors de ce parcours dans l’Oise qu’il a fait la connaissance de Thomas Riccioli, avec lequel il est parti en stage pendant six mois en Finlande. C’est avec lui qu’il a donc également lancé WebFabrick en mars 2019. La croissance de ce premier bébé n’a pas échappé à Adrien Saby et à Amaury Vurpillot. L’union faisant la force, ils ont ainsi décidé de mettre leurs compétences en commun pour mettre au monde une nouvelle société dont le leitmotiv était "très clair" : "C’est une entreprise innovante qui offre l’opportunité aux particuliers d’investir très facilement dans l’immobilier locatif dès 100€ et de bénéficier des performances de la pierre".

"Transparent, souple, clair, juste"

Nicolas Rouquette développe : "C’est une plateforme où nous mettons en vente des biens découpés en blocs de 100 euros. Chaque bloc donne droit à une partie des revenus locatifs et de la plus-value à la revente". Le premier bien a été mis en vente quelques jours avant Noël. Il s’agit d’un immeuble, avec quatre lots, à Nevers pour 265 000 euros. Les quatre associés se chargent des travaux, du notaire, le tout contre une commission. "C’est transparent à 100%, très souple pour les clients, clair et juste", insistent volontiers les intéressés.

"Nous cherchons dans des villes moyennes dynamiques (Rodez est-elle sur leurs tablettes ?, NDLR) et nous avons de grosses ambitions car nous sommes hyper complémentaires, poursuit Nicolas Rouquette. Le modèle est nouveau et nous visons un à deux immeubles par mois en 2023, étant très confiants pour assurer 5,1% de rentabilité. Nous voulons palier le souci de ces gens qui ne peuvent pas investir. C’est à la fois très excitant et gratifiant".

Marié à une Parisienne, le Castonétois garde "des liens très forts" avec l’Aveyron : "Je rentre au pays dès que je peux, par le train de nuit. Je viens avec des copains l’été. Je suis fier de mes origines".

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