Rugby : Decazeville, le bonus sur le fil

Le Sporting decazevillois (8e) n’a pas réussi à s’extirper de sa spirale négative, dimanche 22 janvier, sur la pelouse de Causse Vézère (5e) (37-30). Mais les hommes du Bassin ont l’habitude, notamment à l’extérieur, de défendre toutes leurs chances comme le prouvent les quatre points de bonus défensif glanés depuis le début de la saison. Et le SCD n’a pas failli à sa règle de conduite en s’accrochant jusqu’aux arrêts de jeu, durant lesquels il a obtenu… le bonus défensif.

Aux vestiaires sur un score de parité

Le tableau d’affichage n’a pas mis beaucoup de temps à se dégeler puisque, dès la 2e minute, Laval marquait le premier essai corrézien après une percée d’Amarzit. Durant tout ce premier acte, les coéquipiers du capitaine Rouquette se sont appuyés sur une bonne défense, sans commettre de faute, mais aussi sur de précieuses récupérations au sol, une bonne occupation du terrain par le pied d'Accorsi, une conquête en touche et des portés qui ont mis à mal les locaux.

Ainsi, au quart d’heure de jeu, les Decazevillois ont égalisé par deux essais non transformés de Barascud et Fiches (10-10). Les avants de Causse Vézère ont bien sonné la charge plusieurs fois, mais sans succès. Les buteurs, Barboutie et Accorsi, meublaient le score jusqu’à la pause, sifflée sur un score de parité : 16-16.

Decazeville cueilli à froid

Dès le retour des vestiaires, le Sporting était cueilli à froid par la première attaque des locaux, conclue par le doublé de Laval qui a pris toute la défense de vitesse sur vingt mètres. Les Aveyronnais avaient plus de mal à sortir de leur camp et ce sont les trois quarts qui s’y sont employés. Vabret, au bout d’une contrattaque, tapait pour lui-même, mais a été pris de vitesse pour toucher dans l’en-but. Et une attaque de Verdié aurait pu connaître un meilleur sort sur une action menée en dribbling.

À l’heure de jeu, les hommes du duo Julian-Bowker ont augmenté la pression avec une série de pénaltouches qui a mené Pons à l’essai. Quand, en face, le banc corrézien entré en jeu amenait un second souffle avec plus d’impact et de vitesse. Après plusieurs temps de jeu, Neuville marquait en bout de ligne. Les Corréziens se donnaient de l’air (37-23). Mais s’il ne restait que cinq minutes à jouer, le SCD n’a pas renoncé. C’est au bout des arrêts de jeu, et après avoir remis par quatre fois consécutivement la pénaltouche sur le métier, que les Aveyronnais ont été récompensés par un essai de pénalité qui les a fait entrer dans le bonus défensif (37-30).