Troubles psychologiques : l'Unafam Aveyron peine à trouver des bénévoles
Carrefour d’information et lieu d’échange autour de ce problème de santé, l’Unafam voit son activité s’accroître et peine à trouver de nouveaux bénévoles.
Schizophrénie, troubles bipolaires, anorexie, autisme… En soutien, au quotidien, des proches de malades psychiques, l’Unafam a réuni ce samedi 21 janvier à Rodez une partie de ses 115 adhérents dans le cadre de son assemblée départementale.
"Grande souffrance chez les jeunes"
"Il y a une grande souffrance chez les jeunes. Les pathologies se développent de plus en plus précocement", affirme la présidente déléguée Jacqueline Fraissenet. Son association est confrontée depuis peu à des familles dont les proches atteints de troubles psychiques sont de plus en plus jeunes.
"On accompagne les familles à travers des groupes de parole, des ateliers d’entraide, des formations, y compris pour les professionnels", résume la présidente.
Accompagnement des familles
L’association siège par ailleurs au sein de plusieurs instances autour des troubles psychiques, comme la commission des usagers, à Sainte-Marie et Millau, à la Maison départementale des personnes handicapées, au conseil territorial de santé, à la commission départementale des soins psychiques, concernant notamment les hospitalisations sans consentement.
Outre cet accroissement de l’activité en direction des proches de jeunes malades, l’association se désole, par la voix de Jacqueline Fraissenet, de la désaffection de personnels spécialisés qui empêche des malades d’être hospitalisés.
"Nous manquons de bénévoles pour l’accueil, l’accompagnement, les groupes de parole", souligne-t-elle par ailleurs. Des bénévoles qui sont les bienvenus mais font actuellement défaut pour participer aux trois rendez-vous mensuels proposés par l’Unafam à Rodez, Millau et Villefranche.
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