Michel Herranz, bientôt 20 ans au service de l’ASPIBD

  • Michel Herranz, entouré par René Tomczak et Jean Rudelle lors d’une conférence.
    Michel Herranz, entouré par René Tomczak et Jean Rudelle lors d’une conférence.
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Michel Herranz, aujourd’hui coprésident avec Jean-Pierre Vaur, retrace les grandes heures de cette association de sauvegarde du patrimoine.

L’ASPIBD (Association de sauvegarde du patrimoine industriel du Bassin de Decazeville-Aubin) est né en 1997. Outre l’idée de sauvegarder des vestiges de l’épopée industrielle, elle porta dès le début un projet ambitieux : fonder une cité des énergies, un écomusée innovant qui devait mettre en valeur les énergies d’hier, celles qui ont servi de substrat au Bassin, et celles de demain, ainsi que les biens culturels du territoire. Deux études avec des cabinets spécialisés n’ont pas permis aux élus de l’époque de valider ce projet, le jugeant trop risqué.

La première équipe, constituée autour de François Marty, Paul Ginesti, Joaquim Gadea, Joël Born, Robert Soulié, Michel Estival, Jean-Marc Lafon, Guy Vernet, Claude Maillebuau, se retira. En 2003, Arnaud Segond devient président. Puis Arnaud codirigea l’association avec Michel Herranz, alors jeune retraité. En 2006, Michel prend seul la présidence. Cette période reste marquée par les premières mines-expos qui attirèrent la grande foule, d’abord à Cransac ensuite à Decazeville.

"Avec ma nouvelle équipe, notamment André Marty, René Tomczak, Jean-Michel Granier et Louis Fauré, nous avons alors récupéré de nombreux et divers matériels, mettant en valeur les halls de l’association (l’ancienne station électrique de la zone du Centre, devenue le musée du patrimoine minier et industriel). On y a reconstitué deux galeries de mine, fait reproduire un retourneur de wagonnet au lycée decazevillois, incorporé deux chevaux en résine, joué un grand rôle dans la préservation et la rénovation du chevalement de Bourran (le dernier sur la trentaine qui existait sur le territoire). Et nous sommes heureux de voir le bâtiment des soufflantes qui va retrouver une seconde jeunesse", souligne Michel Herranz.

Des plaques de verre sauvées

L’ASPIBD propose également des conférences, expositions, spectacles, interagit avec d’autres associations comme Mines de Jazz, reçoit des scolaires et universitaires, participe aux journées du patrimoine, etc. L’archivage se poursuit avec Régine Foulquier. De plus, Michel Herranz et Gérard Pertus ont coécrit une série de livres sur l’histoire minière et industrielle de Decazeville et du Bassin, richement illustrée. "Jeunes, avec Gérard Fourquet et André Marty, nous avions sauvé de la destruction des dizaines de photos d’époque sur plaques de verre, stockées dans le vieil hôpital Deseilligny désaffecté. Certaines étant rares, elles ont servi à illustrer nos livres", ajoute Michel, qui avait déjà en lui cette passion de la sauvegarde…

GDM
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