Rodez : l’aéroport a un "plan" pour affronter la neige en cas d'aléa climatique
Alors que l’Aveyron fait face au retour de la neige et du froid, Rodez-Aveyron n’est, pour le moment, pas directement impacté par cet épisode météorologique. Il reste néanmoins très attentif à la situation”.
Jeudi et vendredi, l’Aveyron a été placé en vigilance orange neige-verglas, entraînant des difficultés de circulation sur de nombreux axes routiers, comme sur la RN 88 entre Sévérac-d’Aveyron et Olemps. De son côté, l’aéroport de Rodez-Aveyron n’est "actuellement pas impacté", confie son directeur général, Vincent Meneghetti. Ce dernier explique n’avoir « rien fait pour le moment à part un traitement au sel préventif ». Un salage qui "évite la formation de glace au sol. La neige tombe mais ne reste pas ce qui évite le gel".
Maintenir le trafic aérien
Toutefois, si la situation venait à se dégrader, l’aéroport est en mesure d’activer un "plan neige" avec, si besoin, du personnel, du matériel (une déneigeuse) et « une à deux heures de traitement maximum en fonction du contaminant", détaille Vincent Meneghetti.
Pour lui, l’objectif est de "maintenir la ligne commerciale régulière et celle d’affaires mais aussi de pouvoir répondre aux besoins des services publics comme la Sécurité civile, les évacuations sanitaires et le transfert d’organes".
"Traitement bio"
Bénéficiant d’un "traitement bio", la piste de l’aéroport, qui mesure 2 km de long et 45 m de large, ainsi que les parkings sont pour le moment secs. Concrètement, c’est "le personnel classique, déjà sur place, qu’on mobilise une heure à une heure et demie, avant leur embauche, pour déneiger. On a des prévisions très précises concernant l’épaisseur et la quantité de neige avec les services de Météo France dédiés à l’aviation".
Des prévisions précises
Vincent Meneghetti explique également être "aussi en lien avec les services départementaux, qui de leurs côtés, ont des précisions sur l’état des routes. On recoupe les informations, ce qui permet de gagner en efficacité". Par ailleurs, les pilotes bénéficient aussi "de systèmes d’information très précis et très normés".
"Si on avait des pluies verglaçantes, ce serait plus difficile à traiter mais ce n’est pas le cas". Pour le moment, le patron de l’aéroport reste « assez confiant par rapport à l’évolution de la situation. On suit ça heure par heure car cela évolue très vite. Ce n’est pas une science exacte".
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