Villefranche-de-Rouergue. Tennis : la jeune Villefranchoise Maya Bories éliminée des Petits As à Tarbes

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  • La Villefranchoise qui aura 14 ans en juillet n’est jamais vraiment parvenue à se libérer, ce lundi à Tarbes.
    La Villefranchoise qui aura 14 ans en juillet n’est jamais vraiment parvenue à se libérer, ce lundi à Tarbes. DDM - Bastien Arberet
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La tenniswoman Maya Bories est sortie du Mondial des 13-14 ans dès son entrée en lice, ce lundi 23 janvier. Frustrant, mais pas rédhibitoire.

Décidément, entre les Petits As de Tarbes et Maya Bories, l’histoire est courte. Mais elle ne fait pas rire. Aujourd'hui, la pépite du tennis aveyronnais s’est ainsi inclinée au 1er tour de ce que l’on appelle communément le Mondial des 13-14 ans, face à la Tchèque Kristyna Dulikova, en deux petits sets 6-2 6-2 et en à peine plus d’une heure de jeu. Comme l’an passé où elle n’était pas parvenue à franchir ce stade, alors écartée d’entrée, mais en trois sets (2-6 7-5 6-4), par l’Allemande Tatiana Cantos-Siemers.

"Il y a de la déception, c’est sûr, car on avait bien bossé la semaine dernière et on espérait mettre en place tout ça ici, relevait son coach, présent dans les Hautes-Pyrénées, Nicolas Ratel. C’est aussi la première fois qu’elle jouait devant autant de monde et avec autant d’attentes. " En effet, programmée en cinquième rotation sur le court central et avec son classement actuel de N°2 française des moins de 14 ans, la Villefranchoise (0) était escortée de promesses de lendemains qui chantent au pied des Pyrénées. Mais, après match, elle n’a pas caché avoir débuté la partie " assez stressée ".

Au point ainsi d’enchaîner les fautes directes, en longueur comme dans le filet, pour un score en sa défaveur durant le premier set enflant jusqu’à 0-4. " Pas mise en confiance ", la nouvelle licenciée de l’ASPTT Montpellier, qui a quitté son club de Villefranche pour poursuivre sa folle progression, s’est retrouvée ensuite avec "des regrets ". Ceux de n’avoir pu vraiment livrer bataille comme elle l’aurait espéré.

Avec l’équipe de France début février ?

Cela fait aussi partie de l’apprentissage du très haut niveau. Une strate atteinte pour la deuxième fois en deux ans alors que cela fait des années et des années qu’un représentant du département n’avait pas foulé ces courts en dur-là, si prestigieux en France comme à l’international. D’ailleurs, Bories et son revers à deux mains de gauchère s’expriment le mieux sur terre battue. De quoi expliquer sa petite prestation d’aujourd'hui ? Pas pour son entraîneur du centre d’entraînement de la Ligue Occitanie à La Grande-Motte, là où elle s’entraîne à l’année. "Maya est très à l’aise sur terre ; mais le dur ici aurait pu lui convenir si elle s’était assez engagée. " Et de prendre l’exemple sur ses perf’ réalisées lors du tournoi de préparation précédent, à Bolton, sur le circuit européen qu’elle fréquente. "Elle y a bien joué, en se qualifiant pour le tableau final et en passant même deux tours ensuite." De quoi espérer pour la suite et croire en la thèse de l’accident. D’autant que demain, Maya Bories aura l’occasion de montrer qu’elle vaut mieux que ce qu’elle a produit ce jour, en double. "C’est clair, j’en ai envie ", n’a-t-elle pas caché, déjà regonflée à bloc.

D’autant plus que d’autres échéances l’attendent très vite. À commencer par l’attente d’une possible sélection en équipe de France des moins de 14 ans pour la coupe d’Europe dans 10 jours. L’ascension n’est jamais rectiligne. Et les Petits As qui piquent peuvent aussi s’avérer salvateurs. Chiche !

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