Aveyron : le Département devrait perdre quatre postes d'enseignants à la rentrée prochaine

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    L'Aveyron devrait perdre 130 élèves et quatre postes d'enseignants à la rentrée prochaine. - Archives CP.
Publié le , mis à jour

Les premières réflexions autour de la prochaine carte scolaire sont en cours. Une prochaine réunion doit se tenir au début du mois de février pour en affiner les contours.  

Les premières discussions autour de la prochaine carte scolaire, et donc de l'attribution des postes, de leur répartition à travers l'académie ont démarré. En Aveyron, les représentants des syndicats d'enseignants ont déjà rencontré la directrice académique des services de l'Education nationale (Dasen), Claudine Lajus. Après les premières discussions, l'Aveyron perdrait quatre postes d'enseignants dans le premier degré. 

Pour la Dasen de l'Aveyron, cette diminution est "générale sur l'ensemble de l'académie et elle est liée à une baisse de la démographie". D'après les premières estimations, le département devrait perdre environ "130 élèves" à la rentrée prochaine. "La diminution du nombre d'enseignants en Aveyron est proportionnelle à la baisse du nombre d'élèves", rappelle Claudine Lajus. Mais pour les syndicats d'enseignants, cette annonce n'est pas de nature à rassurer. "Cela ne va pas améliorer nos conditions de travail, ni l'apprentissage des élèves, déplore Sylvain Lagarde, cosecrétaire départemental su SNES-FSU. Nous avons toujours la désagréable impression d'être dépouillé par Toulouse et ses besoins en enseignants. Malheureusement, ce sont souvent les départements ruraux, et l'Aveyron en premier, qui font les frais de cette politique."

Concertation

D'autres rendez-vous doivent se tenir pour affiner la prochaine carte scolaire. La prochaine doit avoir lieu début février. "Nous travaillons en concertation avec pour ajuster les moyens au plus près des besoins du territoire", plaide Claudine Lajus. Dans un même temps, les syndicats déplorent que les différentes réformes, associées à ces baisses d'effectifs, déstabilisent le principe de limiter les classes à 24 élèves en grande section, CP, CE1. Pour autant, la directrice académique l'assure : "95% des classes respectent ce principe. Certains petits écarts demeurent. Mais ils sont plutôt le résultat d'ajustement à l'intérieur même des écoles". "Si des ajustements il y a, cela reste à la marge, précise Claudine Lajus. Nous tenons compte des réalités de chaque territoire et de leurs besoins". Une statistique que les représentants syndicaux contestent. 

Pour ces derniers, l'encadrement des élèves de certaines classes est tout juste suffisant. Pour autant, la notion d'école inclusive "reste notre priorité. Nous faisons tout pour que cela soit appliqué sur tout le département", rappelle Claudine Lajus. Dans un même temps, les représentants syndicaux déploraient le faible nombre de remplaçants. Un faible nombre qui ne laisserait qu'une mince marge en cas d'absence forcée ou de formation des enseignants. Après les enseignants, les parents d'élèves devraient prendre le relais de la contestation une fois que les suppressions de postes seront officiellement annoncées auprès des écoles. 

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