Covid-19 : un taux d'incidence sous le seuil d'alerte, les arrêts maladie ne sont plus automatiques

  • Aujourd'hui, les tests de dépistage ne sont qu'à 6% positifs.
    Aujourd'hui, les tests de dépistage ne sont qu'à 6% positifs. Archives Centre Presse
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La pandémie de Covid est à son plus bas, et l'observation des derniers variants ne prête pas à inquiétude. La fin ? 

Arrive-t-on enfin à la fin de la pandémie de Covid ? Selon les derniers chiffres de Santé publique France, au 24 janvier, le taux d'incidence moyen en France s'établissait à 44,9 cas pour 100.000 habitants, soit au-dessous du premier seuil d'alerte. Un première depuis très longtemps. Ce vendredi 27 janvier, seuls 22 départements se trouvaient légèrement au-dessus de ce seuil d'alerte, plus la Réunion.

Mieux, tous les indicateurs poursuivent leur baisse : passages quotidiens aux urgences, hospitalisations, soins critiques et décès, plus un taux de positivité des tests de 6,2%, loin des quelque 30% au plus fort de la pandémie.

De plus, les derniers variants venus d'Omicron, XBB, XBB.1 et XBB.1.5,  apparus dans plusieurs pays d'Asie et aux Etats-unis, ne seraient pas plus virulents que les précédents, selon une première étude, même si sa contagiosité est plus importante, révèle Sciences et Avenir. De plus, la proportion de personnes touchées par le virus et développant des symptomes serait plus basse qu'avec les variants précédents. Aucune crainte supplémentaire à avoir donc.

Suivi des cas contact et arrêts maladie vont cesser le 1er février

Conséquences d'une pandémie qui se délite enfin, plusieurs mesures prises pour la contrer sont ou vont être abandonnées. La Direction générale de la santé (DGS) a ainsi annoncé que, même si la mesure n'était que "recommandée" ,"l'isolement systématique" des cas positifs et "la réalisation d'un test" au bout de deux jours pour les personnes les ayant approchés "ne seront plus requis" à partir du mercredi 1er février. Le même jour, le suivi des "cas contacts" par l'Assurance maladie, dont la voilure avait considérablement été réduite, va cesser définitivement. Le fichier informatique SI-DEP qui enregistre les résultats des tests positifs sera désormais conditionné au "consentement des personnes concernées", avant que ce fichier ne soit totalement arrêté au mois de juin.

Enfin, selon un décret paru au Journal officiel ce vendredi 27 janvier, toujours à compter du mercredi 1er février, les arrêts de travail automatiques et immédiats en cas de test positif ne seront plus possibles pour les "assurés se trouvant dans l'impossibilité de continuer à travailler, y compris à distance, en cas de contamination par la Covid-19". Ces arrêts de travail dérogatoires avaient été mis en place pour empêcher la propagation du virus. Désormais, précise Midi Libre, si vous avez des symptomes avérés et que votre état de santé l'exige, seul votre médecin pourra prescrire cet arrêt de travail.

Les gestes barrière, en revanche, restent recommandés.

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