Aveyron : à Decazeville, un hommage appuyé à Jean-Louis Dumoulin
Jean-Louis Dumoulin, décédé à l’âge de 79 ans, fera à jamais partie des grands sportifs qui ont marqué Decazeville.
Les membres de force athlétique et de l’haltérophilie de Decazeville et des environs tiennent à rendre hommage à Jean-Louis Dumoulin, récemment disparu. Tout jeune, Jean-Louis s’est passionné par les sports de force suite à une démonstration de culturisme. Cette passion ne le quittera plus. Il s’entraîna notamment à Fontvergnes, à l’ancienne école des filles, dans les années 1960, où débuta le club d’haltérophilie. Dès 1965, il décroche son premier record de France au développé couché.
Fondateur de Vital Sport
Il entre à EDF, puis les mutations l’emmènent dans diverses localités. Très tôt, il y monte des salles de sport. Titulaire du diplôme du brevet fédéral et du tronc commun, il a toujours su guider et conseiller les pratiquants. Remportant des titres et battant des records, il revient à Decazeville et fonda l’association Vital Sport. "Il a été reconnaissant envers le maire Pierre Gadéa qui lui a mis la salle du Bois de Boulogne à disposition", rappelle son fils, Cyril Dumoulin. Il y eut jusqu’à 280 adhérents, des sportifs, ceux qui venaient pour le loisir, l’entretien, et ces dernières années le 3e âge et ceux en rééducation.
Champion d’Europe et champion du monde !
Jean-Louis va écrire ses plus belles pages de sportif dans les années 2000, en passant à la force athlétique, catégorie vétérans : une sélection en équipe de France, un titre de champion du monde et un titre de champion d’Europe.
Des blessures l’empêchent de rafler d’autres victoires. Mais il continue à former des jeunes champions, intervient en milieu scolaire, etc. En 2021, la municipalité ferme la salle car la bâtisse est abîmée. On ne lui retrouve aucun local, l’association Vital sport se retrouve obligée de se mettre en sommeil.
Son fils précise : "On disait de mon père qu’il était dévoué, fédérateur, un vrai amoureux de son sport pendant 60 ans, qu’il aimait transmettre. Il ne s’est jamais rémunéré, il a très mal vécu la fermeture de la salle. Je signale aussi que l’association a payé l’électricité, le gaz, l’eau, les assurances de la salle afin que le contribuable ne soit pas mis à contribution. Et que tout l’argent qui restait sur le compte a été versé à la Ligue contre le cancer".
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