Villefranche-de-Rouergue : un souffle nouveau pour l’immobilier

Abonnés
  • Laura Perks (deuxième à gauche) avec l’équipe de Tops Immobilier.
    Laura Perks (deuxième à gauche) avec l’équipe de Tops Immobilier. Centre Presse Aveyron
Publié le
Centre Presse Aveyron

Professionnelle de l’immobilier, à la pointe du métier, après une longue période en Grande-Bretagne avant une installation en Aveyron, Laura Perks balise l’Ouest Aveyron en ayant désormais pignon sur rue à Villefranche. Rencontre

La vie se compose de toutes ces petites choses qui, additionnées les unes aux autres, bâtissent une expérience forte dans les domaines de prédilection. L’immobilier est le pilier de Laura Perks.

Dotée d’une expérience probante outre Manche, où elle s’était surtout spécialisée dans des biens de luxe, elle est arrivée avec son époux Gregor en Aveyron en 2007 en collaborant une dizaine d’années durant avec différentes agences du territoire du pays Villefranchois avant de décider de franchir le Rubicond de l’indépendance en 2019.

À domicile d’abord, bien avant que la notion de télétravail ne s’impose sur fond de pandémie. Puis par petites touches en prenant pignon sur rue.

À la Fouillade d’abord par choix pour le couple qui vit à Sanvensa et s’était installé à Najac lors de son arrivée en Rouergue. Mais aussi en misant sur les opportunités immobilières de cette pointe ouest du département.

Dans un deuxième temps, courant 2022, c’est avenue Saint-Gilles à Villefranche que l’enseigne Tops Immobilier a fleuri. "Notre positionnement actuel, détaille Laura, nous permet de bénéficier d’une bonne visibilité sur une grande partie de notre territoire". Un positionnement n’excluant pas des désirs de développement vers le Tarn-et-Garonne voisin, le Quercy, le Ségala ou le plateau de Montbazens-Rignac.

Pas d’inquiétude pour le marché

Pour preuve la société forte déjà de cinq personnes recherche du personnel pour les secteurs de Caylus-Parisot (82) ainsi que Rieupeyroux-Rignac-Montbazens afin d’étendre son réseau.

"Depuis le mois de novembre dernier, analyse-t-elle, on sent une certaine stagnation sur le marché immobilier, liée à la montée des taux d’intérêt et au fait que les banques soient plus regardantes, en particulier avec le taux d’usure."

Situation ne l’empêchant pas de rester optimiste, lorsqu’elle lâche : "certes les biens ce n’est plus l’or vert que l’on a connu, mais les gens doivent toujours se loger, l’achat d’une maison constituant pour beaucoup l’investissement d’une vie, je ne suis pas trop inquiète."

Elle étaye ses propos du constat que "les produits partent très vite, en particulier sur le secteur de la Fouillade-Najac" qui reste une zone attractive.

Des étrangers en bastide

Quant à Villefranche, Laura Perks mesure : "Nous avons de la demande, mais plus pour des maisons avec jardin, alors qu’au niveau de la bastide les acquéreurs sont plus des étrangers : Américains, Australiens, Anglais qui recherchent l’authenticité des lieux et la pierre."

Elle le consent, "Nous ne sommes pas des porte-clefs, notre rôle est bien d’accompagner les acquéreurs, de répondre à leurs attentes, à leurs besoins en étant à leur écoute, car acheter une maison n’est pas anodin."

Plus tranchante, sans se départir du sourire, la chef d’entreprise reprend : "le métier d’agent immobilier n’a rien à voir avec la téléréalité ; on travaille comme on travaille la terre dans un jardin, on fertilise, on sème, il faut attendre en arrosant et souvent cela met pas mal de temps avant de pousser."

D’où sa volonté aussi de diversifier l’activité. "Cette année, nous allons nous lancer dans le domaine de location, en relation, pour sécuriser le paiement des loyers, avec un cabinet de gestion."

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?