Entraygues-sur-Truyère. L’avenir des transports en question

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  • La "Bestiole" exposée à la salle multiculturelle, lors de la journéede la mobilité.
    La "Bestiole" exposée à la salle multiculturelle, lors de la journéede la mobilité.
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CORRESPONDANT

Récemment a eu lieu la journée de la mobilité, à la salle multiculturelle. Elle était animée par le Labo d’Aqui qui fait partie du centre social d’Entraygues. Fresque, stands et conférences étaient au programme.

L’inévitable explosion du coût de la mobilité à venir et la nécessaire décarbonation de la société poussent dans une réflexion globale effectuée par l’association "Les Shifters", sur les transports et nos modes de vie.

Dans un contexte de contrainte probable sur l’approvisionnement pétrolier dans la décennie à venir et d’impératif à réduire les émissions de gaz à effet de serre pour atténuer le changement climatique, il est urgent de décarboner la mobilité sur les territoires français. La France s’est fixée pour objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2 050.

Il faut donc réduire la dépendance à la voiture dans la mobilité quotidienne pour diviser par 5,8 les émissions sur le territoire français entre 2015 et 2050, et multiplier par deux les puits de carbone (ex : les forêts qu’il faudrait arrêter de couper), afin qu’ils puissent absorber l’équivalent des émissions restantes de gaz à effet de serre.

Concrètement, cela implique que plus aucune voiture, poids lourds, train, car ou péniche ne consommera de pétrole d’ici 30 ans.

Le transport de personnes représente 60 % des émissions du secteur et nous sommes tous utilisateurs de mobilité dans notre quotidien et tout au long de l’année.

Des décennies d’aménagement urbain, de politiques industrielles et de marketing intensif ont conduit à créer un quotidien quasi monopolistique autour de la voiture individuelle, à la fois objet de statut social, vecteur de notre liberté et formidable accélérateur de mobilité.

La problématique peut alors se traduire de la façon suivante : "puis-je me passer de la voiture ?". Si la réponse est non ou difficilement, il s’agira d’en user beaucoup plus sobrement, avec le covoiturage par exemple. Le remplacement du parc de véhicules thermiques par un parc de véhicules électriques ou hybrides n’est pas envisageable.

Et tous les acteurs, du citoyen jusqu’aux pouvoirs publics en passant par les organisations et les collectivités doivent être mobilisés.

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