Decazeville. Les collégiens sur les traces du passé de la ville

Voilà maintenant plus de cinq ans que chaque année, au mois de janvier, les élèves de 4e du collège Paul-Ramadier se retrouvent à arpenter les rues decazevilloises afin de comprendre la naissance de la ville et son évolution tout au long du XIXe siècle autour de l’activité industrielle.

Un point abordé au sein des classes et plus particulièrement au programme d’histoire. Coconstruit avec Michel Alonzo, documentaliste de l’établissement scolaire, le projet fait intervenir différents intervenants locaux : l’office de tourisme, le personnel de l’Aspibd (bénévoles) et la mairie.

Saisir la force industrielle de Decazeville

"Au travers d’un itinéraire au sein de la ville, les collégiens sont amenés à découvrir des sites, des témoignages, montrant la force de la ville industrielle à cette période", précise Philippine Genieys, enseignante en histoire & géographie.

Avec l’artiste Élisabeth Lombard

Répartis en plusieurs groupes, les collégiens se sont fait expliquer le travail des usines et des mines au musée de l’Aspibd (notre photo), ont visité le chevalement avec un focus sur le travail au fond des mines, ont compris le développement de la ville à la mairie à l’aide de documents, on leur a enfin expliqué l’affaire Watrin qui à l’époque avait défrayé la chronique. Cette année, les enseignants ont souhaité réaliser une ouverture supplémentaire à ce projet en l’étendant à d’autres disciplines et au domaine artistique. Pour cela, ils ont entamé un travail en amont avec l’artiste toulousaine Élisabeth Lombard, connue localement lors de son passage à Flagn’art, en 2022. Cette artiste viendra travailler avec les élèves dans la construction d’une œuvre artistique qui devrait prendre la forme d’une installation, performance mêlant plusieurs matières : français, SVT, EPS, arts plastiques et éducation musicale.