Chemin de Saint-Jacques : un nouvel itinéraire en dix étapes entre Conques-en-Rouergue et Toulouse
Un partenariat interdépartemental vient d’être signé pour valoriser une alternative au GR65 qui relie Conques-en-Rouergue à Toulouse en mettant une dizaine d’étapes au programme d’un nouveau cheminement touristique.
C’est un vaste projet touristique structurant qui anime quatre départements et qui vient, du moins dans sa phase de concertation collective, d’être porté sur les fonts baptismaux. Il s’agit de faire vivre sur quatre départements une alternative au GR 65, le chemin de Saint-Jacques, entre Conques-en-Rouergue et Toulouse. Un itinéraire jacquaire qui va sinuer sur quelque 250 kilomètres et proposer dix étapes aux randonneurs, soit autant de jours pour le parcourir.
"Nous avons mené sur plusieurs mois un travail collectif pour que chacun des quatre départements fasse son chemin, explique Jean-Luc Calmelly, vice-président du conseil départemental de l’Aveyron et président de l’Agence départementale attractivité tourisme (Adat). Par exemple, la Haute-Garonne a revu totalement le parcours pour améliorer le circuit et y ajouter des étapes touristiques comme le château de Bonrepos - Riquet, demeure de Pierre-Paul Riquet, créateur du canal du midi… "
Travail collectif
Toutes les structures départementales concernées par le tracé, à commencer par les comités du tourisme, mais aussi les comités régionaux du tourisme et de la randonnée pédestre ou encore l’Agence française des Chemins de Compostelle se sont associés au sein d’un comité de pilotage qui s’est réuni il y a quelques jours à Laguépie dans le Tarn-et-Garonne. Et ce," pour valider les modalités de partenariat via une convention et arrêter un budget et un plan d’action pour lancer cet itinéraire en 2023", assure Julien Andurand, du Pôle territoires et réseaux de l’Adat.
Au terme d’une journée de concertation, ce travail collectif a été présenté au comité d’itinéraire, rassemblant élus et professionnels du tourisme. Plus d’une cinquantaine de personnes, manifestement enthousiasmé par cette démarche de valorisation "et par les objectifs que poursuit cette entente : garantir un itinéraire harmonisé entre les territoires, renforcer l’offre de service liée à l’itinérance, augmenter la notoriété de l’itinéraire pédestre Conques-Toulouse, par une communication et une promotion adaptée à ses publics", précise Julien Andurand.
Le rail associé
Quelques innovations sont également consignées dans le projet, notamment celle d’associer le train au parcours. "Une grande partie du chemin est suivie par la voie ferrée. On s’appuie sur le rail pour développer un important travail autour des mobilités, confie Jean-Luc Calmelly. Ainsi, il est prévu, lors de la journée inaugurale de cet itinéraire jacquaire de relier Toulouse à Laguépie ou Najac en train, de proposer ensuite une liaison pédestre avant un retour en train".
Présenté au salon Occ’Ygène fin mars
Et si cette journée inaugurale n’a pas encore été fixée, les actions sont déjà lancées par les territoires concernés, notamment pour apposer la signalétique et pour créer un document d’appel et un topoguide. Une présentation au grand public est prévue au cours du salon Occ’Ygène qui se tiendra à Toulouse du 31 mars au 2 avril.
Quatre départements concernés par l’itinéraire
L’itinéraire Conques-Toulouse vers Compostelle concerne le département de l’Aveyron bien sûr, mais aussi le Tarn-et-Garonne, le Tarn et la Haute-Garonne. Sur 250 kilomètres, il traversera entre autres Conques, Cransac, Peyrusse-le-Roc, Villeneuve-d’Aveyron, Villefranche-de-Rouergue, Najac, Cordes-sur-Ciel, Gaillac, Rabastens, Montastruc et Toulouse.
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